Le CNC et les éditeurs de presse accordent leurs violons

Par Elise ZIEMINE, Cameroon Tribune, 11-08-2014
concertationRéunis lundi à Yaoundé, ils ont posé les jalons d’un nouveau mode de fonctionnement.
Souvent divisés à cause des sanctions infligées à certains médias, le Conseil national de la communication (CNC) et les éditeurs de presse du Cameroun semblent avoir pris un nouveau départ. Au terme de la rencontre organisée lundi par le vice-président de l’instance  de régulation des médias,
c’est le visage détendu et le sourire aux lèvres, que les membres des deux parties sont sortis d’un huis clos de plusieurs heures. « Nous pensons que c’était une réunion pour briser cette glace que tout le monde connaît. Au début, le CNC s’est illustré par l’interdiction et la suspension de certains de nos confrères. Nous lui avons demandé un certain nombre de choses. Donc, il existait toujours cette glace-là entre nous. Et nous pensons que le fait qu’il nous invite formellement pour venir discuter, est une manière de souhaiter que cette glace soit brisée et elle l’a été », a assuré Haman Mana, président de la Fédération des éditeurs de presse du Cameroun (FEDIPRESSE).
C’est justement ce que recherchait Peter Essoka, vice-président du CNC. Il explique qu’il a tendu la main aux éditeurs de presse parce qu’il voudrait que les deux parties se retrouvent plus souvent, pour échanger. Et surtout parce que d’aucuns considéraient le Conseil national de la communication comme l’ennemi des médias, de la communication. « Non », a repliqué le vice-président du CNC. « Nous sommes un régulateur. Notre rôle n’est pas de punir mais de mettre en place un système qui va aider au développement de  nos médias », a-t-il expliqué. Et d’ajouter : « Dans tout jeu, il y a un arbitre. Il y a des règles et lorsqu’elles ne sont pas respectées, le contrevenant peut être sanctionné. Mais ce n’est pas l’objectif premier d’une instance de régulation. »>>>

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