Communes: ce que la décentralisation a apporté
Dans la
même veine, les crédits transférés par les ministères sectoriels sont
également en constante augmentation. La provision budgétaire pour
l’exercice 2014 doit ainsi passer de 31 milliards de F à 47,3 milliards
de F, soit une hausse de 16 milliards. En ce qui concerne la Dotation
générale de la décentralisation (DGD), elle a été fixée à 10 milliards
de F en 2014, contre 7,5 milliards de F pour les exercices précédents.
Le souci des pouvoirs publics ici étant de faire croître le volet
réservé à la dotation générale d’investissement (DGI) qui culminera elle
aussi désormais à 5 milliards de F.
Les transferts de compétences et de ressources aux communes sont effectifs depuis le 1er
janvier 2010. Comme nous l’avons d’ailleurs souligné plus haut, un
ensemble de réalisations palpables existent sur le terrain qui permet de
constater que l’Etat a effectivement commencé à se désengager d’un
certain nombre de responsabilités pour les confier aux CTD, comme le
veulent les lois du 22 juillet 2004. Bien plus, cette nouvelle donne a
d’ailleurs créé un regain d’intérêt vis-à-vis de la gestion communale au
Cameroun. On peut d’ailleurs le voir aux résultats des dernières
élections municipales du 30 septembre 2013. Le taux de renouvellement
des conseils municipaux sur l’ensemble du territoire national est de
l’ordre de 70%, comme l’a observé le président du CND lors de la
première session annuelle de cette instance. Il en est de même des
exécutifs municipaux. Les séminaires régionaux, organisés à leur
intention entre février et mars 2013 par le ministère de
l’Administration territoriale et de la Décentralisation ont sans doute
permis une mise à niveau de ces responsables municipaux. Construction
des salles de classe, des centres de santé, des marchés, des routes
rurales … sont désormais de la compétence des communes.>>>
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