100 milliards d’investissements en vue pour Education et Santé en Afrique
Par Yvette MBASSI, Cameroon Tribune, 08-08-2014
L’annonce a été faite mercredi à Washington, dans le cadre du Symposium des premières dames.
L’annonce a été faite mercredi à Washington, dans le cadre du Symposium des premières dames.
Le Symposium des premières dames africaines et américaine organisé dans
la capitale fédérale des Etats-Unis, le 6 août dernier, par Michelle
Obama en partenariat avec Laura Bush, s’est achevé sur de bonnes
perspectives pour le continent.
En effet, le total des investissements financiers annoncés pour
soutenir les programmes relatifs à l’éducation, la santé et des
opportunités économiques concernant plus d’un million de personnes à
travers l’Afrique, culmine à plus de 200 millions de dollars américains.
Environ 100 milliards de F.
Au
premier rang de ces investissements, le Plan d’urgence du président pour
la lutte contre le Sida (Pepfar). En partenariat avec l’organisation
caritative britannique Children’s Investment Fund Foundation, le Pepfar
mettra en œuvre un projet visant la facilitation de l’accès des
traitements contre le Hiv/Sida aux enfants. Le programme a l’ambition de
doubler dans les deux prochaines années le nombre d’enfants recevant
des antirétroviraux dans dix pays prioritaires du continent.
Le
Programme d’entrepreneuriat des femmes africaines (Awep), la Fondation
Caterpillar, Intel, Usaid, la Fondation MasterCard, Walmart, Pink Ribbon
Red Ribbon, la Bush Institute et bien d’autres organisations ont
également annoncé leur expansion dans de nouvelles initiatives.
Celles-ci sont aussi diverses que variées. Elles portent entre autres
sur le soutien aux femmes à créer des activités génératrices de revenus
afin d’endiguer la pauvreté, l’accès aux nouvelles technologies. Les
bourses d’études aux filles et femmes dans les domaines scientifiques,
la formation dans de nouvelles techniques agricoles plus productives
aussi.
Les
assises de mercredi dernier ont également permis aux premières dames
africaines de s’imprégner des différentes possibilités offertes par
certaines organisations. D’abord la « First Ladies Initiative ». Le
programme mis en œuvre par la Bush Institute’s Women’s Initiative œuvre
pour la formation des hauts responsables des cabinets des épouses des
chefs d’Etat dans différents domaines. Gouvernance, planning
stratégique, communication, connexion des premières dames avec des
partenaires financiers et autres fonds. La Pink Ribbon Red Ribbon a,
elle, été présentée comme l’initiatrice d’un partenariat public-privé
catalysant les efforts de la communauté mondiale à réduire les décès dus
au cancer du col de l’utérus et du sein. En Afrique sub-saharienne et
en Amérique latine principalement. Les opérations de l’organisation en
la matière intègrent la prévention, la sensibilisation des populations
féminines à se faire dépister précocement ou vacciner contre le
papillomavirus, la promotion des traitements appropriés dans les
structures de santé existantes sur le continent.
C’est
avec beaucoup d’intérêt que la première dame, Chantal Biya, a suivi ces
différentes présentations et pris des notes. Réfléchissant déjà
certainement au moyen d’en tirer les plus grands bénéfices pour ses
œuvres caritatives, les femmes et les filles camerounaises, ainsi que
les enfants malades et autres personnes vulnérables qui font partie de
ses préoccupations au quotidien.
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