Seuls les gens curieux et ambitieux méritent d’être embauchés ?
Sony, une entreprise d'après-guerre qui n'a cessé de progresser et d'innover. Quelles leçons pouvons-nous tirer de cette incroyable aventure entreprenariale ?
L'histoire de Akio Morita, le créateur de Sony
Un homme d’exception. À la fois symbole et inspirateur de Sony, Akio Morita fait partie de ces industriels visionnaires qui ont participé à la reconstruction du Japon d'après-guerre.
Sa force de caractère légendaire, associée à une volonté inébranlable, a
propulsé cet héritier
d'une famille de brasseur de saké, féru de
physique et d'électronique, à la tête d'un empire industriel.
Etant probablement le PDG japonais le plus célèbre à l'étranger,
parlant couramment anglais, grand admirateur de la France, il a imposé à
son entreprise des exigences de créativité et d'innovation qui ont fait
la réputation de la marque à l'international.
La naissance de Sony. En 1958, la société Totsuko
a été rebaptisée. Akio Morita choisit un mot court, facile à mémoriser
partout dans le monde. Ainsi naît Sony dans le pays du soleil levant, à
partir d’une astucieuse synthèse des mots "sound" (son) et "sunny"
(ensoleillé). A l’époque, Akito Morita dirigeait les finances et le
marketing. Il est devenu par la suite directeur général en 1971, puis
PDG en 1976. Durant toute sa carrière, ses priorités resteront les mêmes : créativité de la R & D (10 % du chiffre d’affaires lui sont consacrés), qualité des produits, motivation du personnel.
Il a joué un rôle-clé dans le rapprochement avec les États-Unis. Il a de même l'idée du premier baladeur, et c’est lui-même qui décide de racheter le studio Columbia Pictures pour la somme astronomique de 3,4 milliards de dollars.
Sa pugnacité n'a d'égal que son entêtement, ce qui lui fera parfois
commettre des erreurs, comme son acharnement coûteux à maintenir la
norme Betamax face au VHS. Une leçon qui lui fera prendre conscience de
la nécessité d'associer l'univers de la musique et du cinéma aux
technologies de l'audiovisuel.
Ancrer ses mots dans les esprits. Ses maximes destinées à renforcer « l'esprit Sony » et à exhorter ses salariés au travail resteront célèbres. « Les gens sans ambition ni curiosité ne servent à rien » ou encore « On peut faire des erreurs mais jamais deux fois la même ».
Sa philosophie « Made in Japan », développée dans son
autobiographie, se résumait en ces quelques principes : observer les
gens pour leur apporter ce dont ils ont besoin, étudier le marché avant
de développer des produits aussi excellents soient-ils, avoir la vision
d'un grand projet international.
Les leçons de recrutement du créateur de Sony
Quelles sont les leçons de recrutement du créateur Sony me demanderez-vous ?
Tout d’abord, tiré de sa fameuse citation, cette leçon de vie : « On peut faire des erreurs, mais jamais deux fois la même ». Il ne s’agit pas de se blâmer, de s’arrêter à chaque obstacle, mais de tirer des leçons de chacune de ses erreurs afin de ne pas les reproduire.
Il est donc nécessaire de s’entourer de collaborateurs qui vont de
l’avant, qui avancent ensemble, main dans la main, et qui retiennent un
enseignement de chacune de leurs erreurs, pour changer le Monde.
Obéir aux lois du marché. En effet, innover, c’est
bien, mais pas sans adapter parfaitement le produit au marché. Si vous
voulez percer dans un milieu, vous devez comprendre tout ce qui le
compose. Pour qu’un produit soit réussi, il faut qu’il soit utile au
client afin de répondre à ses besoins et de le satisfaire.
Et la leçon-clé ? « Seuls les gens curieux et ambitieux méritent d’être embauchés ».
Si vous voulez bâtir un empire, vous devez vous entourer de
collaborateurs curieux et ambitieux, qui œuvreront chaque jour à la
réussite de leur entreprise. Apprenez à faire la différence en la côtoyant !
Conclusion : Bien recruter puis offrir un accompagnement et un droit à l'erreur
Chaque entreprise passe par cette étape décisive : le recrutement. Apprendre à recruter les bonnes personnes est indispensable si l’on veut prospérer et grandir dans le temps.
Cependant, tout ne s’arrête pas au recrutement. En effet, une
fois la personne d’exception recrutée, il faut l’accompagner et lui
donner envie de s’engager au quotidien dans sa société, en lui offrant
la possibilité de se tromper. Ce n’est pas grave de tomber si vous vous relevez et comprenez comment vous pourrez rester debout à l’avenir.
Stéphanie Vignon, CEO Euphuia Conseil Headhunter-Executive search
Industrie -Commerce B to B
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