Salon international du livre de Yaoundé: fin du chapitre III

La semaine de célébrations clôturée hier par le ministre des Arts et de la Culture.
Responsive image(Cameroon Tribune) Il est temps de ranger chapiteaux et bouquins. La troisième édition du Salon international du livre de Yaoundé (Silya) a écrit ses dernières lignes hier au Musée national. Le ministre des Arts et de la Culture (MINAC), Narcisse Mouelle Kombi, représentant du Premier ministre, chef du gouvernement, a mis un point final à cette rencontre
portée par l’amour du livre, et placée sous le haut patronage du chef de l’Etat.
Une passion commune nourrie par le travail des centaines de maison d’édition, d’écrivains, d’imprimeurs, de libraires, entre autres, et renforcée par la curiosité des lecteurs, toujours parés pour des aventures épiques au fil des pages.
Tables-rondes, conférences de presse, spectacles, exposition sur les grandes figures de la littérature, ateliers d’écriture et de bande dessinée, lectures publiques et plus encore, ont servi de liants entre les différents maillons de l’industrie du livre.
Pabe Mongo, président de l’Association des poètes et écrivains du Cameroun (APEC), s’est réjoui de la qualité de « cette fête de l’esprit », qui a occupé la vie littéraire du 8 au 13 mai 2018. Le célèbre auteur camerounais reste convaincu que le livre, dans le contexte actuel, se dresse comme une nécessité de vaincre par l’intégration, de dépasser les conflits fratricides de l’unité nationale et de s’opposer au terrorisme qui freine le développement intellectuel.
Une pensée profonde que Narcisse Mouelle Kombi a approuvée, allant même plus loin dans l’idée que le livre est une porte grandement ouverte à l’essor économique.  « Les gouvernements doivent prendre conscience de la légitimité d’une exigence, celle de l’impérieuse nécessité d’intégrer le livre comme élément stratégique dans la définition et la mise en œuvre des politiques publiques en matière de développement. Les livres peuvent être de formidables moteurs de croissance économique. Ce sont aussi des outils de consolidation de la paix et de l’unité », a déclaré le ministre.
Cette semaine, sous le couvert du thème : « Le livre, outil de consolidation de la paix et de l’unité », ne pouvait pas s’achever sans une remise de présents pour les invités spéciaux et les écrivains venus d’autres cieux partager des moments inoubliables avec leurs confrères du Cameroun.
Le MINAC, soulignant quelques difficultés survenues au cours du Salon, comme les intempéries et quelques défauts dans l’organisation, a promis une amélioration progressive de l’événement aux convives étrangers.
Le Sénégalais Djibril Diallo, représentant des étrangers, a d’ailleurs reconnu que le pays d’accueil du Salon du livre de Yaoundé est un foyer ardent de la fraternité. Tous ont déjà hâte de revenir, pour écrire ainsi de nouvelles épopées autour du Silya.
Monica NKODO

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