Cameroun, carrefour de l’économie numérique en Afrique centrale et Madagascar

Cameroun, carrefour de l’économie numérique en Afrique centrale et Madagascar(Investir au Cameroun) - Yaoundé, la capitale camerounaise, abrite depuis ce 23 mai, et ce jusqu’au 25 mai 2018, la toute première du cycle des conférences sous-régionales tournantes, organisées par l’Union internationale des télécommunications (UIT) sur le développement de l’économie numérique, dans les quatre zones respectives de l’UIT en Afrique subsaharienne.
Articulée autour du thème «économie numérique
en Afrique centrale : état des lieux et défis dans un monde globalisé», cette rencontre de haut niveau, regroupant tous les acteurs institutionnels de l’écosystème de l’économie numérique, permettra  de «réfléchir et de discuter des questions clés relatives au développement de l’économie numérique, dans le souci d’une amélioration pertinente des indicateurs de croissance et de pertinence des TIC, et de leur apport dans l’intégration économique régionale», expliquent les organisateurs.
Le choix du Cameroun pour accueillir cette rencontre, croit savoir la ministre des Postes et Télécoms du Cameroun, Minette Libom Li Likeng, est non seulement motivé par le fait que le pays abrite le bureau régional de l’UIT pour l’Afrique centrale et Madagascar, mais aussi et surtout «par les importantes avancées enregistrées en matière de développement de l’économie numérique» ces dernières années.
En effet, à coups d’investissements, le Cameroun est devenu le hub des infrastructures télécoms en Afrique centrale, avec pas moins de trois câbles sous-marins (Sat 3, Wacs et NCNCS) qui atterrissent dans le pays, et au moins deux autres points d’atterrissement en cours de construction (ACE, Sail).
Ces infrastructures ont permis d’accélérer le déploiement de la fibre optique, permettant au pays de revendiquer un réseau de près de 10 000 kilomètres. Cette infrastructure a contribué à booster les services Internet, notamment avec le déploiement des technologies 3G par les opérateurs de téléphonie mobile, de sorte que le taux de pénétration de la toile dans le pays est passé d’à peine 2% à 21% sur une période de 10 ans.
BRM

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