Pme, les bons tuyaux de la Bourse de sous-traitance
Par Steve LIBAM, Cameroon Tribune, 30-07-2014
Un atelier d’information sur les opportunités industrielles organisé depuis ce 30 juillet.
Un atelier d’information sur les opportunités industrielles organisé depuis ce 30 juillet.
L’objectif
principal de l’atelier, tenu notamment tenu en présence du Sg du
ministère des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Economie sociale et
de l’Artisanat, est d‘informer et de sensibiliser les Pme sur les
opportunités de sous-traitance. Il s’agit de leur présenter les
conditions d’accès au marché de la sous-traitance et ce, pour une
optimisation d’une mise en relation collective et collaborative entre la
cellule d’appui du projet et les Pme adhérentes à la Bstp,
une
harmonisation du marché local de la sous-traitance et le renforcement de
la base de données informatique et analytique de la Bstp en termes de
demande nationale en sous-traitance industrielle.
Selon
Nana Ngongang, directeur de la maintenance à la Sonara, les industries
sous-traitent dans 35% des cas afin de se recentrer sur leur cœur de
métier où se trouve la valeur ajoutée et dans 65% des cas pour réduire
leurs coûts de production.
Cependant,
très peu de grandes entreprises respectent l’obligation de recourir à
la sous-traitance pour 30% au moins des travaux et services en phase
d’installation du projet, sous prétexte de la non fiabilité des Pme.
Pourtant, des opportunités existent pour les Pme.
Selon
le Dr Fansi, Dg de Cible RH, si cette obligation légale était respectée,
ça serait un marché de 3.800 milliards de F à la portée des Pme, rien
qu’en tenant compte des projets structurants. Aussi, pour une
sous-traitance durable au Cameroun, il faudrait entre autres, selon lui,
que les receveurs d’ordres respectent l’environnement réglementaire et
administratif et garantissent les conditions définies par le donneur
d’ordre. Quant à ces derniers ils doivent afficher une réelle volonté de
développer la sous-traitance en communiquant davantage sur les
opportunités, en assurant le transfert de technologies et en respectant
de concéder 30% des travaux.
Enfin,
l’Etat doit de son côté mettre en place des mécanismes de financement et
de formation adaptés pour les Pme et rendre plus flexible le code du
travail pour l’adapter à la sous-traitance.
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