Transport aérien: l’Afrique veut un voyage sans nuage

A l’occasion de leur comité hier à Yaoundé, les directeurs généraux des compagnies du continent ont planché sur des stratégies visant à offrir un confort maximum aux voyageurs.
Responsive image(Cameroon Tribune) Retard de vol, mauvaises conditions climatiques, pannes techniques, le voyage via les airs n’est pas toujours serein en Afrique. Pour remédier à toutes turbulences entre les différents cieux, les directeurs généraux
des compagnies du continent se sont penchés sur les difficultés qui entravent le secteur.
C’était à l’occasion de la 176e réunion du comité exécutif de l’Association des compagnies aériennes africaines (Afraa) tenue hier à Yaoundé. Objectif : rendre les airs confortables pour les passagers. Yvonne Manzi Makolo, Chief executive officer à RwandAir et président de séance, a souligné que les discussions ont été focalisées sur la clientèle et l’appréciation qu’elle fait du transport aérien.
Les 11 membres du comité exécutif de l’instance ont répondu présent à la rencontre, notamment les directeurs généraux issus de l’Egypte, du Keyna, de l’Afrique du Sud, du Cameroun, du Congo, du Burkina Faso, de la Tunisie du Zimbabwe et du Maroc dont le directeur général de la compagnie nationale est le président de l’Afraa.
Durant les échanges qui se sont déroulés à huis-clos, ils ont planché sur les stratégies devant favoriser une étroite collaboration entre les compagnies membres pour garantir plus de performance dans le secteur. Seulement, la non ratification de l’accord qui régit l’Afraa par certains pays constitue un gros obstacle sur la voie.
« A cause de ce manque de synergie, nous n’arrivons pas à faire une large implémentation des recommandations prises en vue de parvenir à l’atteinte de nos objectifs », a déploré Yvonne Manzi Makolo.
Cependant, à travers une organisation régulière des réunions de son comité, l’Afraa veut suivre à la minute près les phénomènes décriés dans le transport aérien. Lors de la rencontre d’hier, le problème du rapatriement a été posé sur la table. D’après Yvonne Manzi Makolo, le mal est profond.
« Pour regagner leur pays d’origine les personnes expulsées d’un Etat donné font le voyage gratuitement. Cela cause un préjudice aux compagnies qui doivent supporter les coûts y relatifs », a-t-elle relevé.
Eu égard à cet ensemble de choses, l’instance souhaite susciter l’intérêt des compagnies aériennes qui hésitent encore à rentrer dans la mouvance de la modernisation du secteur.
Le Cameroun va justement abriter en novembre 2019 la 51e assemblée générale de l’Afraa.
Michèle FOGANG

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