Politique du livre unique: le Minedub et les privés se concertent

Le respect des nouvelles dispositions  par tous les acteurs est l’un des points à l’ordre du jour de la 13e Commission nationale de l’enseignement privé de base, ouverte hier à Yaoundé.
Responsive image(Cameroon Tribune) Avec plus de 40 000 élèves au Cameroun dans les 5665 établissements recensés, l’enseignement privé de base (catholique, protestant, islamique et laïc) est un partenaire de poids de l’Etat, pour l’éducation des jeunes enfants, de la maternelle au primaire. Du coup, en cette veille
de rentrée scolaire, le ministère de l’Education de base et les représentants de cet ordre d’enseignement se sont réunis pour s’accorder sur un certain nombre de points. Ceci dans le cadre de la 13e Commission nationale de l’enseignement privé de base, ouverte hier à Yaoundé.

Au cours de ces assises de deux jours, il est question d’évaluer le rôle du secteur privé dans l’offre d’une éducation de qualité au regard des défis et des enjeux des nouveaux curricula. Mais également d’analyser la bonne compréhension de la politique du livre unique par matière et par classe, instruite par le Premier ministre, chef du gouvernement, dès cette rentrée scolaire.

« Nous voulons vulgariser les textes du Premier ministre et la circulaire du ministre de l’Education de base, demandant le respect de la liste officielle des manuels scolaires et leurs prix», explique Maïrama Doubla, inspecteur pédagogique national de l’enseignement primaire au Minedub.

Comme l’a précisé le ministre Youssouf Hadidja Alim, l’enseignement privé ne saurait se tenir en marge de ce mouvement novateur. Il doit y trouver sa place afin que le Cameroun atteigne l’Objectif de développement durable n°4, à savoir : assurer à tous les enfants une éducation de qualité, sur un pied d’égalité.

Ainsi avant la rentrée, un point d’honneur a également été mis sur les nouvelles approches de formation, afin qu’elles soient non seulement connues des enseignants du privé mais aussi appliquées à la lettre à partir de septembre. Selon  notre source, ces curricula datent de 1987 pour la maternelle et de 2000 pour l’enseignement primaire.

Beaucoup d’années se sont écoulées et l’heure est venue d’y introduire des innovations pédagogiques. « Il était important de revoir ces curricula pour les adapter aux objectifs actuels. Et nous avons saisis l’occasion de cette concertation avec le privé, pour les présenter et les divulguer », indique la source.

Au cours de ces assises qui s’achèvent ce jour, les capacités des responsables des organisations de l’enseignement privé seront également renforcées sur la mise en œuvre d’une éducation à la culture de la paix de la maternelle au primaire.
Elise ZIEMINE NGOUMOU

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