Programme de développement de la région septentrionale du Cameroun : « Il faut passer à l’action »
Adresser une fois pour toute les questions de gestion de l’eau et
d’aménagement des bassins de production dans la partie septentrionale du
Cameroun afin d’améliorer significativement les conditions de vie des
populations, c’est l’objectif qui soutend la mise en œuvre du Programme
Intégré d’Aménagement et de mise en valeur des Bassins de Production
dans la Zone Septentrionale du Cameroun,
objet de la concertation
présidé le Mercredi 20 août 2014 par le MINEPAT, M. Emmanuel NGANOU
DJOUMESSI. C’était en présence des ses proches collaborateurs, des
Directeurs Généraux de la Mission de Développement Intégré des Monts
Mandara (MIDIMA), et de la Mission d’Etudes pour l’Aménagement et le
Développement de la Région du Nord (MEADEN) ainsi que du Coordonnateur
de Programme de Développement Rural Intégré Chari-Logone (PDRI-LC).
Le Programme dont le draft a été présenté au cours de cette séance de
travail par le Coordonnateur du PDRI-LC, Pr MADI Ali, se décline en
quatre composantes à savoir :
- La composante 1 : Maîtrise de l’eau par la
construction et l’aménagement des ouvrages de retenue d’eau, de
régulation, de captage et de canalisation vers les dépressions ;
- La composante 2 : Mise en valeur des ouvrages par l’utilisation efficiente et durable de la ressource partagée ;
- La composante 3 : Désenclavement des bassins de production concernés et renforcement des infrastructures socio-économiques ;
- La composante 4 : Gestion et pilotage du programme.
La mise en œuvre de ce programme permettra aux populations de la zone
de générer de façon durable des activités génératrices de revenu.
L’hypothèse minimale d’un cas type de production de riz paddy présentée
permettra par exemple, pour 100 000 ha de terrain (50 000 ha dans
l’Extrême-Nord, 30 000 ha dans le Nord et 20 000 ha dans l’Adamaoua),
d’occuper 500 000 personnes, de produire 1 200 000 tonnes de riz paddy
par an et d’avoir un chiffre d’affaire de 144 milliards FCFA par an,
soit 1 440 000 FCFA/ha/an, donc 288 000 FCFA par personne.
Pour le MINEPAT, il faut passer à l’action. L’ampleur d’un tel
programme nécessite que toutes les pistes de financement soient
explorées. Il a alors recommandé que le draft présenté soit enrichi dans
les brefs délais en y inscrivant tous les projets à fort potentiel de
croissance (constructions et/ou réhabilitation des barrages, aménagement
des points d’eau et des zones à irriguer, aménagement et réhabilitation
des routes et pistes…) identifiés dans les différentes régions, de
les catégoriser en court, moyen et long terme, en mettant un point
d’honneur sur les problèmes urgents à adresser à court terme.
Source: Minepat
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