Bilan positif pour l'investissement suisse
Par JB KETCHATENG, Cameroon Tribune, 29-09-2014
La prospection d’entreprises helvètes s’est achevée vendredi à Yaoundé sur des projets.
Les
représentants d’entreprises suisses en séjour à Yaoundé, la semaine
dernière, ont achevé leur visite professionnelle par une rencontre-bilan
au ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du
territoire (MINEPAT).
Le ministre Emmanuel Nganou Djoumessi, qui
dirigeait l’échange à son cabinet, a noté que deux dossiers étaient bien
plus avancés parmi la dizaine d’entreprises visiteuses ; lesquelles ont
toutefois globalement apprécié leur voyage d’affaires.
Arborescence
Capital, fonds d’investissement spécialement intéressé par la
production d’énergie renouvelable, va donc, en effet, faire avancer son
projet de centrale solaire à Ngaoundéré par la signature d’un
mémorandum d’entente dans les prochains jours. La société Novaday,
également active dans le secteur des énergies renouvelables a, quant à
elle pris des rendez-vous pour prolonger durant la semaine à venir, des
discussions entamées pendant la visite. Elles devraient déboucher, le
cas échéant, sur la construction d’une usine de fabrication de matériels
électriques au Cameroun.
Pour
d’autres encore, les trois jours passés au Cameroun ont permis de
prendre la mesure des ambitions du pays. Au profit de la compagnie IOA,
équipementier en infrastructures, les champs du possible sont bien plus
vastes ici qu’en Europe dès lors que beaucoup reste à faire. La banque
UBP aussi a noué des contacts avec la BEAC pour discuter de services de
gestion qui pourraient être fournis. Toutes les deux promettent
formellement de poursuivre l’échange entamé. Tandis que les autres sont
encore en pourparlers préliminaires.
L’entrave
que d’aucuns ont souvent connue, c’est l’absence de contacts
préalablement affinés sur les secteurs où l’on opère. Des entreprises de
micro-finance se sont ainsi présentées, là où les banques suisses
attendaient des possibilités de gestion de fortune ou des banques bien
établies qui disposeraient de projets coopératifs. Marthe Angéline
Minja, le directeur général de l’Agence de promotion des investissements
(API), en le relevant, s’est mise d’accord avec ses partenaires suisses
pour rectifier l’aiguillage.
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