Paiement des impôts: de nouvelles facilités annoncées
Par Josy MAUGER, Cameroon Tribune
Les
contribuables des villes de Yaoundé et Douala pourront dès juin
prochain déclarer leurs impôts en ligne pour les marchés publics et les
mutations immobilières.
Dès
le 1er juin prochain, la déclaration fiscale des marchés publics et
desmutations immobilières se fera en ligne. L’annonce a été faite lundi
dernier à Yaoundé par le directeur général des Impôts (DGI),
Modeste
MopaFatoing. Deux nouvelles réformes qui limiteront le contact entre les
agents de l’administration fiscale et les contribuables. Ces derniers
passeront aussi moins de temps pour effectuer ces opérations.
Marchés publics
Avant
la mise en place de ces réformes, l’opérateur économique ayant gagné un
marché devait compterdeux à trois semaines pour enregistrerledit
marché. Après l’obtention du
bon de commande, il devait d’abord se rendre au centre des impôts où
les agents prenaient du temps pour déterminer le montant de l’impôt à
verser. Après cette procédure faite manuellement, l’adjudicataire
envisageait le versement dudit montant à la banque moyennant un ordre de
virement. Cet ordre de paiement était une fois de plus déposé au centre
des impôts. Après cette opération, il fallait attendre que l’opération
se dénoue. Et pendant l’attente, l’opérateur se trouvait obligé de faire
des va-et-vient pour s’assurer que le receveur est en possession du
document. Avec le nouveau procédé mis en place au sein de
l’administration fiscale, l’opérateur économique a la possibilité de
calculer lui-même le montant des droits d’enregistrement à payer sur
Internet. Muni de l’avis d’imposition, il peut se rendre à la banque
pour obtenir une attestation de virement en 48 heures au maximum.
Document qu’il dépose au bureau d’accueil du centre des impôts. Après
cette ultime étape, le contribuable a 48 heures pour retirer son
document.
Mutations immobilières
Concernant
la réforme sur les mutations immobilières, le DGI a indiqué que le
processus était identique avec quelques nuances. Selon lui, le notaire
se retrouvait devant un agent des impôts qui devait calculer les droits
d’enregistrement à payer. « Il ne pouvait pas lui donner un montant
directement, parce qu’il était aléatoire et cette démarche prenait
beaucoup trop de temps », reconnaît Modeste MopaFatoing qui indique en
substance que ce temps dépendait des agents. « Au lieu de venir aux
impôts, le contribuable se connecte sur le site et introduit les
éléments », ajoute-t-il. Le logiciel tient compte de la valeur de
référence (mercuriale) et procède à la liquidation. Après quoi, le
notaire peut se rendre à la banque. Le DGI espère ramener le processus à
72 heures au lieu de quatre semaines comme cela se faisait avant. Pour
l’heure, seules les villes de Yaoundé et de Douala sont concernées par
ces deux réformes.
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