7000 souscripteurs enregistrés dans la Micro-finance agricole
Par Michèle FOGANG, Cameroon Tribune
Face à la presse mardi, Janvier Mongui Sossomba a fait le point sur la campagne nationale de mobilisation des ressources.
7000
souscripteurs pour un peu plus de deux milliards de F. La moisson a été
plutôt abondante pour la Chambre d’Agriculture, des Pêches, de
l’Elevage et des Forêts (CAPEF) qui a récemment parcouru les 10 régions
du pays
pour une mobilisation de ressources destinées à un établissement
de micro-finance agricole. La structure vise le plus grand nombre de
producteurs agropastoraux. D’où l’opération de charme menée par Janvier
Mongui Sossomba, le président de la CAPEF, dans le but de sensibiliser
de potentiels souscripteurs. Face à la presse hier, il n’a pas caché sa
joie. « Le bilan de la campagne est plutôt satisfaisant. Mieux, les
résultats engrangés vont au-delà des objectifs escomptés », a-t-il
déclaré. Au rang des souscripteurs, bayam sellam, journalistes,
agriculteurs, fonctionnaires.
D’après
Janvier Mongui Sossomba, la suite du chronogramme prévoit l’élection
des représentants des diverses régions. « Yaoundé ne pouvant abriter les
7000 souscripteurs, nous allons organiser des assemblées régionales
constitutives au niveau des départements au cours desquelles seront élus
les représentants », a-t-il expliqué. Une date sera, par la suite,
fixée pour l’assemblée générale constitutive à Yaoundé où les
représentants des régions éliront les organes délibérants et exécutifs
de l’établissement de micro-finance agricole. Une fois élus, lesdits
membres devront trouver le nom de baptême de la structure. « Ils
décideront également du statut juridique, identifieront les services à
offrir et décideront entre autres de la durée des prêts, du taux
d’intérêt et des modalités de remboursement », a indiqué Janvier Mongui
Sossomba.
Les
deux milliards de F n’étant encore que des intentions de souscription,
les 7000 souscripteurs devront confirmer leur engagement devant le
notaire, à l’occasion de l’assemblée générale de Yaoundé. En tant
qu’actionnaires, ils seront édifiés sur les modalités de libération de
leurs fonds, « étant donné qu’il est exigé la libération d’un quart du
capital à l’ouverture des parts », a précisé Janvier Mongui Sossomba. Il
a, par ailleurs, rassuré la presse, préoccupée par la gestion des fonds
et la relation avec la banque agricole. « Loin d’empiéter sur les
missions de la banque, l’établissement de micro-finance va plutôt jouer
un rôle complémentaire en allant plus près des acteurs du monde agricole
», a-t-il rassuré. C’est ainsi que chaque chef-lieu de commune
disposera d’une agence. Le siège social sera, quant à lui, établi à
Yaoundé.
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