Le problème des offres dans les Centres de formation professionnelle
Gaston Wouafeu |
Par Josy MAUGER, Cameroon Tribune
Un certain nombre de griefs ont été portés à l’encontre des promoteurs dont les formations proposées ne répondent pas toujours aux besoins réels du marché de l’emploi.
La
sectorielle à mi-parcours de l’année de formation professionnelle
2015-2016 tenue récemment à Mbalmayo a drainé plus d’une centaine de
promoteurs de centres de formation professionnelles de la région du
Centre. Au menu de cette
rencontre, la qualité et le type
d’enseignements dispensés et les conditions d’ouverture desdits centres.
Egalement au centre des débats, la méthodologie pédagogique ainsi que
la sélection des filières faites par les promoteurs. Pour le délégué
régional de la région du Centre du ministère de l’Emploi et de la
Formation professionnelle (MINEFOP), Claude Bernard Ntelep qui présidait
ces assises, il est impératif que les promoteurs desdits centres
changent de stratégies en matière de formations. Selon lui, ils
devraient orienter les offres dans des secteurs à fort taux
d’employabilité pouvant répondre aux besoins réels du marché de
l’emploi. Les secteurs offrant ces opportunités sont notamment ceux
opérant dans les industries extractives, l’énergie, les BTP, l’exploitation forestière, l’agriculture, l’élevage, les télécommunications, la sylviculture et bien d’autres filières.
En
dehors de cette orientation, il a été recommandé aux promoteurs de
faire une étude du milieu, de l’environnement immédiat dans lequel est
implanté le centre afin de mieux optimiser leurs offres. « S’il existe
des entreprises à proximité de son centre de formation, le promoteur
devrait se renseigner sur le type de services offerts par ces
entreprises, de quels types de main d’œuvre ont-elles besoin ou encore
les activités pouvant se développer davantage à partir d’une main
d’œuvre qualifiée, ou les principales activités de la population de la
localité considérée », explique le
délégué. Par ailleurs, il est indiqué que ces études de milieu
permettent la bonne décision, c’est-à-dire ouvrir le centre et surtout
de déterminer les différentes filières et spécialités à ouvrir. Le
coordonnateur du Centre d’orientation scolaire, universitaire et
professionnel (COSUP), Gaston Wouafeu a, quant à lui, demandé aux
promoteurs de centres de formation professionnels d’exploiter utilement
les documents et autres études du Cosup concernant l’organisation des
zoom-métiers sur les secteurs constituant de véritables niches
d’emplois. Notamment les mines, les énergies renouvelables et autres
transports logistiques, banques et assurances. S’agissant de l’agrément,
on retient que ce document ne sera plus accordé systématiquement. « Il
faudra que le centre de formation ait fait ses preuves, notamment
concernant la qualité des enseignements offerts, le recrutement d’un
personnel qualifié et expérimenté, la disponibilité d’une structure
d’accueil et d’un plateau technique relevés.
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