Modernisation de l’administration au service de l’intérêt général
Par Augustin FOGANG, Cameroon Tribune
Le Cameroun a mal à son administration. Comment comprendre autrement qu’après de louables efforts en vue d’améliorer sa position dans le classement Doing Business de la Banque mondiale, notre pays ait gagné 10 places – en passant de la 178e place en 2013 à la 168e en 2014 sur les 189 pays classés – pour ensuite s’effondrer en 2015 à la 172e place en 2015 ? C’est en effet à l’état des lieux fort peu
reluisant de notre administration que les principales instances d’accompagnement de notre pays ont tous imputé le mal profond dont il est atteint. Les conclusions d’une mission d’évaluation du FMI vers la fin de l’année dernière, les derniers rapports respectifs du Doing Business, du Cameroon Investment Forum et de la Commission nationale Anticorruption (CONAC), sont accablantes. Elles établissent clairement que l’administration camerounaise comme elle va, est la principale responsable de la forte dégradation du climat des affaires.
Dans son message à la Nation le 31 décembre dernier, le chef de l’Etat, Paul Biya a prioritairement interpellé l’administration de ce pays. Celle-ci doit se départir de ses trop nombreux vieux démons. Sans cela, le Cameroun risque de rater le tournant décisif où il se trouve, avec les moyens qu’il faut pour faire le grand bond en avant que Paul Biya appelle de tous ses vœux. Et ils sont légion, les maux qui minent notre administration. Dans une interview à CT, le ministre en charge de la fonction publique en a cité une kyrielle sur la base des « récriminations des usagers, partenaires au développement et institution de lutte contre la corruption, qui déplorent pointent invariablement du doigt les difficultés d’accès aux services publics et aux informations, la mauvaise qualité de l’accueil, la clientélisme, la longueur et la complexité des procédures souvent liées à la multiplicité des acteurs et du grand nombre des acteurs, les lenteurs dans le traitement des dossiers, les atteintes à l’éthique et à la fortune publique, les performances approximatives des agents publics et par ricochet des services ».
« Il est bon que notre administration ne cesse jamais d’être une force de progrès », a martelé le président de la République, après avoir rappelé, s’il en était encore besoin, que « l’administration est un indispensable instrument régalien au service de l’Etat et de l’intérêt général ». Ce faisant, le chef de l’Etat insistait sur le rôle central de l’administration dans l’Etat moderne qu’il reste déterminé à bâtir. C’est en effet l’administration qui constitue le socle de la légitimité de l’Etat à travers la promotion de la bonne gouvernance. La définition qu’en a donné le ministre en charge de la fonction publique dans la même interview coule de source : « L’intérêt général justifie l’existence du service public et vice versa. Il est donc au centre des préoccupations de l’appareil administratif qui exécute ses missions dans le respect des principes de légalité, d’égalité, de neutralité, de continuité, d’efficacité et d’équité ».
L’Etat, sous l’impulsion et l’implication du chef de l’Etat, Paul Biya, ne ménage aucun effort en vue de promouvoir une administration moderne, qui soit proche et au service du citoyen, parce que moins coûteuse, plus performante, plus transparente et plus ouverte. L’interpellation du président de la République, à l’orée d’une nouvelle année, avait pour objectif majeur de remobiliser le gouvernement et les agents publics. Cela autour d’un certain nombre de valeurs qui soient à même de fonder solidement l’Etat moderne et effectivement au service de l’intérêt général dans ce pays. Entre autres : plus d’inventivité et d’audace au sein de l’équipe gouvernementale ; obligation de résultats ; exigence d’une croissance forte, plus inclusive, générant plus d’emplois ; demeurer des agents vecteurs de progrès pour la Nation.
L’orientation forte donnée par chef de l’Etat en vue de promouvoir une administration soucieuse de l’intérêt général, n’a pas tardé produire des avancées non négligeables. Le présent dossier spécial de Cameroon met en lumière quelques secteurs où les lignes bougent de façon remarquable dans la bonne direction.
Le Cameroun a mal à son administration. Comment comprendre autrement qu’après de louables efforts en vue d’améliorer sa position dans le classement Doing Business de la Banque mondiale, notre pays ait gagné 10 places – en passant de la 178e place en 2013 à la 168e en 2014 sur les 189 pays classés – pour ensuite s’effondrer en 2015 à la 172e place en 2015 ? C’est en effet à l’état des lieux fort peu
reluisant de notre administration que les principales instances d’accompagnement de notre pays ont tous imputé le mal profond dont il est atteint. Les conclusions d’une mission d’évaluation du FMI vers la fin de l’année dernière, les derniers rapports respectifs du Doing Business, du Cameroon Investment Forum et de la Commission nationale Anticorruption (CONAC), sont accablantes. Elles établissent clairement que l’administration camerounaise comme elle va, est la principale responsable de la forte dégradation du climat des affaires.
Dans son message à la Nation le 31 décembre dernier, le chef de l’Etat, Paul Biya a prioritairement interpellé l’administration de ce pays. Celle-ci doit se départir de ses trop nombreux vieux démons. Sans cela, le Cameroun risque de rater le tournant décisif où il se trouve, avec les moyens qu’il faut pour faire le grand bond en avant que Paul Biya appelle de tous ses vœux. Et ils sont légion, les maux qui minent notre administration. Dans une interview à CT, le ministre en charge de la fonction publique en a cité une kyrielle sur la base des « récriminations des usagers, partenaires au développement et institution de lutte contre la corruption, qui déplorent pointent invariablement du doigt les difficultés d’accès aux services publics et aux informations, la mauvaise qualité de l’accueil, la clientélisme, la longueur et la complexité des procédures souvent liées à la multiplicité des acteurs et du grand nombre des acteurs, les lenteurs dans le traitement des dossiers, les atteintes à l’éthique et à la fortune publique, les performances approximatives des agents publics et par ricochet des services ».
« Il est bon que notre administration ne cesse jamais d’être une force de progrès », a martelé le président de la République, après avoir rappelé, s’il en était encore besoin, que « l’administration est un indispensable instrument régalien au service de l’Etat et de l’intérêt général ». Ce faisant, le chef de l’Etat insistait sur le rôle central de l’administration dans l’Etat moderne qu’il reste déterminé à bâtir. C’est en effet l’administration qui constitue le socle de la légitimité de l’Etat à travers la promotion de la bonne gouvernance. La définition qu’en a donné le ministre en charge de la fonction publique dans la même interview coule de source : « L’intérêt général justifie l’existence du service public et vice versa. Il est donc au centre des préoccupations de l’appareil administratif qui exécute ses missions dans le respect des principes de légalité, d’égalité, de neutralité, de continuité, d’efficacité et d’équité ».
L’Etat, sous l’impulsion et l’implication du chef de l’Etat, Paul Biya, ne ménage aucun effort en vue de promouvoir une administration moderne, qui soit proche et au service du citoyen, parce que moins coûteuse, plus performante, plus transparente et plus ouverte. L’interpellation du président de la République, à l’orée d’une nouvelle année, avait pour objectif majeur de remobiliser le gouvernement et les agents publics. Cela autour d’un certain nombre de valeurs qui soient à même de fonder solidement l’Etat moderne et effectivement au service de l’intérêt général dans ce pays. Entre autres : plus d’inventivité et d’audace au sein de l’équipe gouvernementale ; obligation de résultats ; exigence d’une croissance forte, plus inclusive, générant plus d’emplois ; demeurer des agents vecteurs de progrès pour la Nation.
L’orientation forte donnée par chef de l’Etat en vue de promouvoir une administration soucieuse de l’intérêt général, n’a pas tardé produire des avancées non négligeables. Le présent dossier spécial de Cameroon met en lumière quelques secteurs où les lignes bougent de façon remarquable dans la bonne direction.
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