A Françoise Foning, la Nation reconnaissante
Par Jean Francis BELIBI, Cameroon Tribune
Inhumée samedi dernier en présence du Premier ministre, représentant personnel du chef de l’Etat, elle a été élevée à la dignité de Grand cordon du mérite camerounais à titre posthume.
Au nom du RDPC, Jean Nkuete, le
secrétaire général du Comité central parle de Françoise Foning, comme
une de ces militants « dont l’honneur du parti n’avait pas de prix… Le
parti coulait dans ses veines comme le sang coule dans le nôtre ». Le
message de circonstance du président de la République a été lu par le
préfet du département de la Menoua, Joseph Bertrand Mache.>>>
Inhumée samedi dernier en présence du Premier ministre, représentant personnel du chef de l’Etat, elle a été élevée à la dignité de Grand cordon du mérite camerounais à titre posthume.
Jonhy-Baleng, dans
l’arrondissement de Nkong-Ni, département de la Menoua dans la région de
l’Ouest, samedi dernier.
Philemon Yang est annoncé pour la remise de la distinction honorifique
décidée par le chef de l’Etat, en l’honneur de la regrettée Françoise
Foning. Une petite pluie commence à jeter ses gouttes. Des
applaudissements fusent. Le Premier ministre, chef du gouvernement,
représentant personnel du président de la République à ces obsèques
officielles va poursuivre le cérémonial. Sous les youyous des femmes et
les applaudissements des milliers de personnes qui ont fait le
déplacement de la chefferie Bafou. Françoise Foning est élevée à la
dignité de Grand cordon de l’Ordre national du mérite camerounais à
titre posthume. C’est l’avant-dernier acte, qui intervenait avant le
dépôt du cercueil dans le mausolée construit par les enfants de celle
qui, jusqu’au 23 janvier 2015, était encore maire de Douala V, membre
titulaire du Comité central du RDPC, présidente de la section RDPC du
Wouri V, présidente honoraire des femmes chefs d’entreprises mondiales.
Bafou-Baleng pleure l’« une de ses filles les plus illustres », comme
l’a souligné quelques minutes auparavant, Victor Kana III, chef
supérieur Bafou. Une page de l’histoire de cette petite contrée vient de
se tourner.
Françoise Foning a ainsi
rejoint la terre de ses ancêtres à l’issue d’une cérémonie dense et qui
aura fait courir des milliers de personnes d’ici et d’ailleurs. Membres
du gouvernement, des milieux d’affaires, les dames du Cercle des amis
du Cameroun (CERAC), les militants du RDPC, des personnalités venues de
l’étranger et des anonymes. Une cérémonie qui a été ouverte par un
office religieux œcuménique, pour marquer le caractère multidimensionnel
de cette femme. Un culte au cours duquel, l’Imam de Dschang, le
président de l’Eglise évangélique du Cameroun, le Révérend Isaac Batomen
Henga et l’évêque du diocèse de Bafoussam, Mgr Dieudonné Watio ont
appelé les parents, amis, camarades du parti et autres à ne pas se
laisser dominer par le poids de la mort. Près d’une dizaine de
témoignages a ensuite ponctué la cérémonie. « Elle avait des capacités
insoupçonnées et elle faisait plus que ce l’on attendait d’elle », dira,
émue, Linda Yang. La coordonnatrice générale du Cercle des amis du
Cameroun (CERAC) dont la défunte était vice-présidente, évoquera
l’attachement de Françoise Foning à Mme Chantal Biya et au chef de
l’Etat Paul Biya. On comprendra dès lors la gratitude des enfants Foning
à l’endroit du président de la République par la voix du fils aîné
Salomon. Il remerciera Paul Biya pour avoir su rendre à leur mère cette
fidélité et cet attachement, en décidant d’organiser en son honneur des
obsèques officielles au cours desquelles il s’est fait représenter par
le Premier ministre Philemon Yang.
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