La Surveillance Multilatérale de la Cemac consulte
Par Josy MAUGER, Cameroon Tribune
Une
mission de la Cemac effectue des séances de travail avec les acteurs en
charge de l’économie et des finances depuis lundi à Yaoundé
Une
mission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale
(Cemac) sur la Surveillance multilatérale séjourne au Cameroun depuis
lundi, 8 juin. Son objectif est de conduire des séances de travail
avec
les acteurs concernés. Notamment les ministères en charge de
l’Economie et des finances, de collecter les données socio-économiques,
les informations sur les programmes et projets en vue de l’élaboration
du rapport définitif de la Surveillance multilatérale en 2014 et les
perspectives pour 2015-2016 et du document des Grandes orientations
politiques économiques pour 2016. La première concertation s’est tenue à
cet effet avec la direction des affaires économiques. Afin de
discuter de l’offre d’emploi des ressources en termes nominaux. Il était
aussi question d’échanger sur les principales productions agricoles,
animales, halieutiques, forestières et minières. Et également des
données statistiques du commerce extérieur intracommunautaire en série
réalisation de 2000 à 2014. Conduite par Jean-Claude Nguemeni, le chef
de cabinet du Commissaire de la Cemac en charge des politiques
économiques, monétaire et financière de conduire des séances de travail
cette mission qui ira jusqu’au 16 fait suite à une autre effectuée en
janvier 2015. Ce dernier explique qu’un accent particulier sera mis sur
le suivi de la non accumulation d’arriérés intérieurs et extérieurs au
cours de la période de gestion courante. Il y a également le suivi de la
mise en œuvre du budget programme, du suivi de la situation sociale des
mesures entreprises pour la décongestion du port autonome de Douala. On
note aussi des mesures envisagées pour faire face aux chocs pétrolier
et sécuritaire.
Selon
Jean-Claude Nguemeni, il convient de relever que la surveillance
multilatérale en zone Cemac vise à assurer la convergence des politiques
macroéconomique des Etats membres vers des performances soutenables. Et
aussi à assurer la cohérence des différentes politiques budgétaires
nationales avec la politique monétaire commune. Il précise par ailleurs
qu’elle utilise quatre critères de convergence. Notamment le solde
budgétaire de base rapporté au Pib courant doit être positif ou nul, le
taux d’inflation annuel moyen doit être inférieur ou égal à 3%. Il
ajoute également que l’encours de la dette publique rapporté au Bip
nominal doit être inférieur ou égal à 70%. Enfin la non accumulation
d’arriérées de paiement intérieur et extérieur au cours de la période de
gestion courante. Des séances de travail vont se poursuivre dans les
prochains jours avec l’Institut national de la statistique, la direction
générale du budget, la direction générale de la trésorerie et de la
coopération financière et monétaire, la société nationale des
hydrocarbures etc.
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