Initiative: La Banque Nationale, Desjardins et la Caisse alliés pour l'entrepreneuriat au Québec
Le
déficit d’aspirants entrepreneurs au Québec est sérieux. Assez sérieux
pour que trois institutions financières oublient un instant qu’elles
sont concurrentes et s’associent pour promouvoir en grand la fibre
entrepreneuriale des Québécois.
La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), le Mouvement Desjardins
et la Banque Nationale(Tor., NA) investissent conjointement quelque 6 millions de dollars dans une campagne dite de sensibilisation, baptisée Devenir entrepreneur. Objectif: redorer le blason du métier d’entrepreneur auprès des jeunes et de leur entourage.
La campagne lancée aujourd’hui est prévue pour durer trois ans. Elle sera déclinée à la télévision, sur les réseaux sociaux et sur un site Web. Destinée au grand public, pour y semer les graines d’une culture entrepreneuriale, elle présentera des capsules vidéos où des entrepreneurs raconteront quand et comment ils ont eu leur «déclic». Parmi ces modèles, LP Maurice, de Busbud, ainsi que Jonathan Bourgeois et Sébastien Moquin, de Ski Racoon. L’initiative vise d’ailleurs à «créer le déclic qui suscitera de nouvelles vocations entrepreneuriales», explique Michael Sabia, président et chef de la direction de la CDPQ, dans le communiqué de lancement.
Un bottin de ressources, mis au point avec Info entrepreneurs, permettra aux créateurs d’entreprises de s’y retrouver parmi les multiples programmes d’aide et de trouver celui dont ils ont besoin. Dans son communiqué, la Caisse de dépôt indique aussi que «des séances de clavardage avec des entrepreneurs établis» sont au programme, une initiative en phase avec le besoin d’accompagnement des jeunes entrepreneurs.
Enfin, la plateforme Web s’adressera aussi aux écoliers, par l’intermédiaire de leurs professeurs, qui disposeront d’une boite à outils développée sur mesure pour les niveaux primaire et secondaire.
Déficit de repreneurs
Pourquoi les trois partenaires jugent-ils que le Québec a besoin de renforcer sa culture entrepreneuriale? D’une part, parce que des milliers d’entreprises se chercheront bientôt un nouveau propriétaire. Plus précisément 100000 d’ici 10 ans, selon Monique Leroux, présidente et chef de la direction du Mouvement des caisses Desjardins. Et d’autre part, parce que face à ce défi de relève, le Québec est mal équipé, avec moins d’aspirants entrepreneurs que le reste du Canada, selon des données de l'Indice entrepreneurial de la Fondation de l’entrepreneurship.
Cette campagne est la première d’une série d’initiatives imaginées à la suite d’une consultation menée par la Caisse auprès d’une quarantaine d’entrepreneurs à l’hiver 2014. D’autres volets de cette campagne de la compagne seront lancés dans quelques mois, promet la Caisse.
La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), le Mouvement Desjardins
et la Banque Nationale(Tor., NA) investissent conjointement quelque 6 millions de dollars dans une campagne dite de sensibilisation, baptisée Devenir entrepreneur. Objectif: redorer le blason du métier d’entrepreneur auprès des jeunes et de leur entourage.
La campagne lancée aujourd’hui est prévue pour durer trois ans. Elle sera déclinée à la télévision, sur les réseaux sociaux et sur un site Web. Destinée au grand public, pour y semer les graines d’une culture entrepreneuriale, elle présentera des capsules vidéos où des entrepreneurs raconteront quand et comment ils ont eu leur «déclic». Parmi ces modèles, LP Maurice, de Busbud, ainsi que Jonathan Bourgeois et Sébastien Moquin, de Ski Racoon. L’initiative vise d’ailleurs à «créer le déclic qui suscitera de nouvelles vocations entrepreneuriales», explique Michael Sabia, président et chef de la direction de la CDPQ, dans le communiqué de lancement.
Un bottin de ressources, mis au point avec Info entrepreneurs, permettra aux créateurs d’entreprises de s’y retrouver parmi les multiples programmes d’aide et de trouver celui dont ils ont besoin. Dans son communiqué, la Caisse de dépôt indique aussi que «des séances de clavardage avec des entrepreneurs établis» sont au programme, une initiative en phase avec le besoin d’accompagnement des jeunes entrepreneurs.
Enfin, la plateforme Web s’adressera aussi aux écoliers, par l’intermédiaire de leurs professeurs, qui disposeront d’une boite à outils développée sur mesure pour les niveaux primaire et secondaire.
Déficit de repreneurs
Pourquoi les trois partenaires jugent-ils que le Québec a besoin de renforcer sa culture entrepreneuriale? D’une part, parce que des milliers d’entreprises se chercheront bientôt un nouveau propriétaire. Plus précisément 100000 d’ici 10 ans, selon Monique Leroux, présidente et chef de la direction du Mouvement des caisses Desjardins. Et d’autre part, parce que face à ce défi de relève, le Québec est mal équipé, avec moins d’aspirants entrepreneurs que le reste du Canada, selon des données de l'Indice entrepreneurial de la Fondation de l’entrepreneurship.
Cette campagne est la première d’une série d’initiatives imaginées à la suite d’une consultation menée par la Caisse auprès d’une quarantaine d’entrepreneurs à l’hiver 2014. D’autres volets de cette campagne de la compagne seront lancés dans quelques mois, promet la Caisse.
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