Initiative d'ailleurs: Lancement officiel du Tunisia Africa Business Council
La cérémonie de lancement du "Tunisia Africa Business Council-TABC"
s’est tenue, vendredi 16 octobre 2015, en présence du secrétaire d'Etat
aux Affaires étrangères, Touhami Abdouli, du président d'honneur du
Conseil, Jalloul Ayed, de son président, Bassem Loukil ainsi que de
plusieurs invités notamment le secrétaire générale d’Ennahdha et ancien
chef du gouvernement Ali Laârayedh, l’ancien ministre auprès de Hamdi
Jebali chargé des affaires économiques, Ridha Saïdi, et plusieurs
ambassadeurs africains.
Il s’agit d’un conseil d’affaires qui vise à renforcer davantage la coopération économique entre la Tunisie et le continent africain et promouvoir les relations entre les investisseurs tunisiens et africains.
Dans son allocution d’ouverture, M. Ayed a indiqué : «Il nous a semblé opportun après la révolution tunisienne que la Tunisie reprenne sa palace d’antan, la place qu’elle mérite et la place qui est sienne sur le continent africain et c’est la raison pour laquelle nous avons décidé de créer un Conseil tuniso-africain des affaires qui vise à promouvoir la coopération, l’investissement et les échanges entre la Tunisie et ses pays amis africains». Pour lui, l’Afrique est sur l’écran radar de l’ensemble des pays du monde, car le continent recèle aujourd’hui d’opportunités énormes.
Il a précisé, dans ce cadre, que le conseil a trois objectifs : fournir l’information, le conseil et l’accompagnement aux entreprises et groupes tunisiens qui sont actifs en Afrique et surtout à ceux qui ne le sont pas et pensent l’être ; devenir une porte de proposition surtout vis-à-vis des autorités tunisiennes, pour former ensemble une stratégie dans le but de se repositionner sur le continent africain ; et être présent dans toute manifestation africaine.
Pour sa part, M. Loukil a affirmé que le Tunisia Africa Business Council est une organisation non gouvernementale, créée par des personnalités tunisiennes bénévoles dans le but d’établir une plateforme favorable à une mutualisation des ressources, une capitalisation des connaissances et une meilleure coopération Sud-Sud. «Il s’agit essentiellement d’élargir les horizons pour les industriels Tunisiens et Africains en améliorant la croissance économique par le levier de l'export et les projets de partenariat avec nos confrères Africains », a-t-il souligné.
Pour Bassem Loukil, le continent africain, «le nouveau Eldorado du monde», recèle de gisements de développement des plus importants et de progrès pour les 50 prochaines années. En effet, l’Afrique représente 14% des réserves mondiales de pétrole et de gaz, 36% des ressources mondiales en hydroélectricité, 60% de la surface mondiale de terres arables non cultivées. Le continent également possède le taux d’épargne le plus élevé après l’Asie. En outre, on s’attend qu’en 2050, il représente 25% de la population active mondiale. Il fait 5% de croissance par an, tiré par la consommation des ménages.
M. Loukil a précisé que le conseil aura pour mission d’ouvrir la voix pour les PME en créant une plate-forme et un réseau d’entrepreneurs tunisiens désirant se développer en Afrique ; de fournir aux décideurs des informations et des services permettant d’identifier les opportunités en Afrique et les transformer en projets ; de mettre en relation les entrepreneurs et investisseurs et réunir des compétences pour l’assistance technique et l’accompagnement à l’implémentation de projets innovants et intégrateurs en Afrique.
Le conseil devra peser sur les politiques gouvernementales pour améliorer les échanges entre la Tunisie et les pays africains, moyennant une réglementation plus souple, des réformes et un climat d’affaire approprié ; mener des études et organiser des forums pour améliorer la visibilité, le positionnement sur certains marchés et niches, l’évaluation du risque et un partage des idées, de la technologie et des projets innovants ; et apporter un soutien et des solutions pragmatiques aux difficultés liées au développement des entreprises tunisiennes sur un marché africain porteur mais complexe à appréhender. Bassem Louki a souligné que TABC vise un développement durable et soutenable ainsi qu’une prospérité partagée en faveur des populations africaines. Il s’est engagé avec tous les membres du conseil à rendre le Tunisia Africa Business Council «une ONG qui compte en Afrique, et qui réunit déjà des personnalités influentes, au service de la coopération Tuniso-Africaine, pour un essor Africain, par des Africains, pour les Africains».
Enfin, Touhami Abdouli a souligné l'importance du rôle du Conseil pour soutenir l'Etat dans ses efforts d'ouverture sur le marché africain et de diversifier ses partenaires avec le continent.
«Cette initiative offre le cadre idéal aux acteurs économiques pour débattre des opportunités, échanger les expériences et assurer une réelle ouverture de l’économie tunisienne vers le continent africain», a-t-il affirmé, en se disant confiant sur le fait que «ce conseil apportera une aide précieuse pour le renforcement de la présence tunisienne en Afrique de l’ouest et subsaharienne».
http://www.businessnews.com.tn/lancement-officiel-du-tunisia-africa-business-council,520,59631,3
Il s’agit d’un conseil d’affaires qui vise à renforcer davantage la coopération économique entre la Tunisie et le continent africain et promouvoir les relations entre les investisseurs tunisiens et africains.
Dans son allocution d’ouverture, M. Ayed a indiqué : «Il nous a semblé opportun après la révolution tunisienne que la Tunisie reprenne sa palace d’antan, la place qu’elle mérite et la place qui est sienne sur le continent africain et c’est la raison pour laquelle nous avons décidé de créer un Conseil tuniso-africain des affaires qui vise à promouvoir la coopération, l’investissement et les échanges entre la Tunisie et ses pays amis africains». Pour lui, l’Afrique est sur l’écran radar de l’ensemble des pays du monde, car le continent recèle aujourd’hui d’opportunités énormes.
Il a précisé, dans ce cadre, que le conseil a trois objectifs : fournir l’information, le conseil et l’accompagnement aux entreprises et groupes tunisiens qui sont actifs en Afrique et surtout à ceux qui ne le sont pas et pensent l’être ; devenir une porte de proposition surtout vis-à-vis des autorités tunisiennes, pour former ensemble une stratégie dans le but de se repositionner sur le continent africain ; et être présent dans toute manifestation africaine.
Pour sa part, M. Loukil a affirmé que le Tunisia Africa Business Council est une organisation non gouvernementale, créée par des personnalités tunisiennes bénévoles dans le but d’établir une plateforme favorable à une mutualisation des ressources, une capitalisation des connaissances et une meilleure coopération Sud-Sud. «Il s’agit essentiellement d’élargir les horizons pour les industriels Tunisiens et Africains en améliorant la croissance économique par le levier de l'export et les projets de partenariat avec nos confrères Africains », a-t-il souligné.
Pour Bassem Loukil, le continent africain, «le nouveau Eldorado du monde», recèle de gisements de développement des plus importants et de progrès pour les 50 prochaines années. En effet, l’Afrique représente 14% des réserves mondiales de pétrole et de gaz, 36% des ressources mondiales en hydroélectricité, 60% de la surface mondiale de terres arables non cultivées. Le continent également possède le taux d’épargne le plus élevé après l’Asie. En outre, on s’attend qu’en 2050, il représente 25% de la population active mondiale. Il fait 5% de croissance par an, tiré par la consommation des ménages.
M. Loukil a précisé que le conseil aura pour mission d’ouvrir la voix pour les PME en créant une plate-forme et un réseau d’entrepreneurs tunisiens désirant se développer en Afrique ; de fournir aux décideurs des informations et des services permettant d’identifier les opportunités en Afrique et les transformer en projets ; de mettre en relation les entrepreneurs et investisseurs et réunir des compétences pour l’assistance technique et l’accompagnement à l’implémentation de projets innovants et intégrateurs en Afrique.
Le conseil devra peser sur les politiques gouvernementales pour améliorer les échanges entre la Tunisie et les pays africains, moyennant une réglementation plus souple, des réformes et un climat d’affaire approprié ; mener des études et organiser des forums pour améliorer la visibilité, le positionnement sur certains marchés et niches, l’évaluation du risque et un partage des idées, de la technologie et des projets innovants ; et apporter un soutien et des solutions pragmatiques aux difficultés liées au développement des entreprises tunisiennes sur un marché africain porteur mais complexe à appréhender. Bassem Louki a souligné que TABC vise un développement durable et soutenable ainsi qu’une prospérité partagée en faveur des populations africaines. Il s’est engagé avec tous les membres du conseil à rendre le Tunisia Africa Business Council «une ONG qui compte en Afrique, et qui réunit déjà des personnalités influentes, au service de la coopération Tuniso-Africaine, pour un essor Africain, par des Africains, pour les Africains».
Enfin, Touhami Abdouli a souligné l'importance du rôle du Conseil pour soutenir l'Etat dans ses efforts d'ouverture sur le marché africain et de diversifier ses partenaires avec le continent.
«Cette initiative offre le cadre idéal aux acteurs économiques pour débattre des opportunités, échanger les expériences et assurer une réelle ouverture de l’économie tunisienne vers le continent africain», a-t-il affirmé, en se disant confiant sur le fait que «ce conseil apportera une aide précieuse pour le renforcement de la présence tunisienne en Afrique de l’ouest et subsaharienne».
http://www.businessnews.com.tn/lancement-officiel-du-tunisia-africa-business-council,520,59631,3
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