Cinq nouvelles conventions signées pour l'incitation à l’investissement privé
Par Félicité BAHANE, Cameroon Tribune
Le ministre Emmanuel Bondé a officialisé les agréments lundi à
Yaoundé, avec des entreprises qui comptent investir plus de 45 milliards
F et générer près de 5 000 emplois.
La cérémonie d’hier, « est une réponse aux interpellations du
président de la République qui, dans son discours à la nation le 31
décembre dernier, nous, instruisait à faire davantage pour que
l’investissement privé contribue plus que par le passe, à la croissance
économique du Cameroun », explique le ministre Emmanuel Bonde. Avec les
nouvelles conventions, en effet, le nombre de bénéficiaires de la loi
sur les incitations passe à 18. Puisqu’en septembre 2014, 13 sociétés
avaient signé des conventions avec le gouvernement alors qu’ « une
première avait déjà été signée le 2 avril, portant à 14 le nombre total
de conventions signées pour l’exercice 2014 », souligne Marthe Angeline
Minja, directrice générale de l’Agence de promotion des investissements
(API). Elle explique qu’il n’y a que quatre entreprises cette fois parce
que « les promoteurs sont des hommes d’affaires camerounais connus,
disposant de bons dossiers qui ont été faciles à boucler. Mais il y a
plusieurs autres demandes en instance, qui peuvent également aboutir à
des avis favorables d’ici quelques semaines ». Et de préciser qu’il est
certes question d’encourager les investissements privés au Cameroun, «
mais on encourage les nationaux tout en privilégiant les entreprises qui
vont créer des emplois. La nouvelle cuvée va justement investir plus de
45 milliards de F et employer environ 5 000 camerounais ». Le Minmidt
annonce la poursuite de la campagne de promotion de la loi sur les
incitations, « avec plus d’offensive et un accent particulier sur les
régions du pays, afin de dénicher les opérateurs économiques là où ils
se trouvent ».
L’API assure, par ailleurs, que « 6 sociétés sur les 14 premières
ayant reçu l’avis favorable sont effectivement en train de bénéficier
des exonérations prévues par la loi, en procédant aux importations
d’équipements et matériels ». Les huit autres bouclent actuellement
leurs financements, étant entendu que la phase d’installation dure cinq
ans.
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