Initiative : Une start-up russe permet à 150 mille personnes de travailler en ligne

 Par Alexandra Konevskaïa, La Russie d’aujourd’hui, 25-04-2013

Workle propose à ceux qui le souhaitent de travailler à distance pour de grandes entreprises des secteurs de l’assurance, des services bancaires et du tourisme. Son chiffre d’affaires a atteint 10 millions de dollars en 2012.

Une start-up russe permet à 150 mille personnes de travailler en ligneLe fondateur de Workle Vladimir Gorbounov est parti du principe qu’en cette époque où Internet est roi, aller au bureau n’est déjà plus nécessaire pour beaucoup de professions. C’est pourquoi il propose de transférer le travail des assureurs, tour-opérateurs et consultants financiers sur le web. En quatre ans, la start-up s’est ainsi transformée en grande entreprise dont le chiffre annuel s’élève à 10 millions de dollars (7,69 millions d’euros).
Tout a commencé en 2009 par une ordinaire mésaventure. Vladimir Gorbounov, 24 ans, vendait alors des produits d’investissement et a raté un rendez-vous important après être resté coincé dans un ascenseur. Un de ses clients voulait ouvrir un compte de placements dans une banque. Une idée traversa l’esprit de Vladimir : au lieu d’annuler l’entretien, pourquoi pas l’avoir sur Internet. Il s’est donc connecté au réseau pour conseiller son client via Skype, à partir de son ascenseur. Cette idée s’est rapidement transformée en une start-up à part entière nommée Workle.
Le concept de Workle est simple : une personne s’inscrit sur le site, reçoit un poste dans un bureau en ligne et devient représentant d’une ou de plusieurs sociétés partenaires de la firme. Il peut ensuite vendre des articles ou des services de ces entreprises sur Internet et recevoir un pourcentage.

Workle s’est lié à des partenaires dans trois secteurs : l’assurance, les services bancaires et le tourisme. Parmi ces sociétés, on trouve notamment de grandes compagnies d’assurance (Ingosstrakh, Alfa-Strakhovanie ou Ouralsib) et banques (Home Credit Bank, Nordea). Conclure ces collaborations n’a pas été une mince affaire. « On nous a accueillis avec beaucoup de réticence, surtout dans les grands groupes avec lesquelles nous voulions travailler », explique Vladimir Gorbounov. « Ils ne comprenaient pas notre concept, et certains m’ont même ouvertement dit que je perdais mon temps ». Le portail a toutefois fonctionné, et le chiffre d’affaires généré grâce à Workle a atteint en 2012 près de 10 millions de dollars. Plus de détails

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