Accélération de la croissance économique : La filière cuir au centre des préoccupations gouvernementales
Une séance de travail consacrée au développement de la filière cuir au
Cameroun a été présidée ce 18 décembre 2014 par le Ministre de
l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, M.
Emmanuel NGANOU DJOUMESSI. Autour de la table, M. Adamou SIDDIKI,
Président directeur général de l’entreprise NOTACA spécialisée dans le
cuir,
le Secrétaire permanent du Comité de compétitivité et les
collaborateurs du MINEPAT. Cette rencontre a servi de cadre pour arrêter
les mesures d’accompagnement visant à rendre cette filière plus
compétitive.
M. Adamaou SIDDIKI a présenté l’état des lieux, les enjeux et les
opportunités de la filière. Selon lui, le Cameroun dispose d’énormes
potentialités en la matière. En effet, le secteur constitue une
véritable niche de croissance économique : facteur d’industrialisation,
générateur de milliers d’emplois décents, pourvoyeur de devises … Il
ressort que l’Interprofession nationale des cuirs et peaux du Cameroun
(INCPC) a retenu 8 collèges de métiers avec à leur tête la collecte des
peaux bruts, la tannerie, la fabrication des articles finis, le
marketing et la distribution.
Dans la perspective de mieux organiser le secteur, l’INCPC a mis en
œuvre un plan d’action biennale 2015-2016. Ce plan est axé notamment
sur la création des fédérations au niveau régional, l’élaboration des
documents techniques de travail et l’identification en cours des
artisans à l’effet d’avoir dès janvier 2015, la liste exhaustive des
opérateurs exerçant dans la filière. L’objectif principal étant de
hisser le Cameroun au rang des pays les plus en vue à l’instar de la
France et du Maroc. Ce dernier a pu obtenir en 2010, 175 milliards de
FCFA de l’industrie du cuir.
Comme recommandation forte issue de ces échanges, la restructuration de la filière à travers entre autres :
- le renforcement des capacités des étudiants de la filière cuir de l’Institut supérieur du Sahel ;
- la mise à niveau des structures de NOTACA ;
- la mise en œuvre du chronogramme d’activités de l’INCPC dès février 2015.
A cet effet, le MINEPAT a recommandé aux participants de susciter
l’intérêt de tous les acteurs du secteur, mais surtout de privilégier
l’action afin que les propositions arrêtées prennent rapidement corps,
notamment dans l’Extrême-nord Cameroun avant de se répandre dans le
reste du pays.
Source: MINEPAT
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