Les principales décisions du Sommet de Paris
Source : Service de presse de l’Elysée, Cameroon Tribune, 09-12-2013
-Architecture africaine de paix et de sécurité : formation par la France de 20.000 soldats africains par an pendant cinq ans ; mise à disposition de conseillers politico-militaires à la CEDEAO et à la CEEAC ; aide à la rédaction de « Livres blancs ».
-Architecture africaine de paix et de sécurité : formation par la France de 20.000 soldats africains par an pendant cinq ans ; mise à disposition de conseillers politico-militaires à la CEDEAO et à la CEEAC ; aide à la rédaction de « Livres blancs ».
-Capacité
africaine de réaction immédiate aux crises (CARIC) : appui français à
la création d’un état-major projetable (conception et équipement) ;
conseil sur la mutualisation des capacités aériennes.
-Dissémination des armes : appel à la ratification du traité sur le commerce des armes par les pays africains.
-Trafic
de drogue en Afrique de l’Ouest : débat de haut niveau au Conseil de
sécurité ; réunion de chefs d’Etat et de gouvernement en 2014 (dans le
cadre du G8).
-Sécurisation
des frontières : soutien aux initiatives bilatérales (Mali-Niger :
patrouilles mixtes, renseignement) ou multilatérales en cours.
-Sécurité
maritime dans le golfe de Guinée : création d’un collège de formation
sur l’action de l’Etat en mer en Afrique ; soutien à la mise en œuvre de
la déclaration de Yaoundé.
-Terrorisme :
en France, réflexion lancée sur la mise en place d’une stratégie
nationale de prévention de la radicalisation (instruction donnée au
Premier ministre) ; en Afrique soutien à la lutte pour le contrôle des
flux financiers du terrorisme (mobilisation nécessaire de l’ONU,
d’Interpol, du GAFI).
● Partenariat économique et développement
-Favoriser
les investissements : mobilisation de 15 milliards d’euros de garanties
COFACE pour l’Afrique pour les cinq ans à venir ; mobilisation de
l’enveloppe des prêts du Trésor (RPE) pour financer des projets
d’infrastructures et du Fonds d’études (FASEP).
-Favoriser les échanges : objectif du doublement des échanges franco-africains d’ici 2020.
-Favoriser les flux humains : création d’une fondation franco-africaine pour la croissance.
-Favoriser
les échanges intellectuels : programme de dialogue, rencontres,
séminaires, associant partenaires publics et privés ; organisation d’une
réunion annuelle des ministres de l’Economie et d’un forum d’affaires.
-Favoriser la transparence des contrats et la responsabilité sociale et environnementale des entreprises.
-Contribuer au financement du développement : près de 20 milliards d’euros de financement AFD pour l’Afrique sur cinq ans (2e contributeur bilatéral après les Etats-Unis).
-Mettre
l’accent sur la santé : 1,08 milliard d’euros pour la lutte contre le
Sida, la tuberculose et le paludisme pour les trois prochaines années
(via le Fonds Mondial). S’y ajoutent des financements innovants : taxe
sur les billets d’avion (UNITAID) et taxe sur les transactions
financières (qui cette année ira financer des centres de santé dans le
Sahel).
-Agriculture :
doublement d’ici 2015 de l’aide française à l’agriculture familiale
(soit 400 millions d’euros de nouveaux concours chaque année).
Commentaires
Enregistrer un commentaire