Déchets plastiques: une Pme pour collecter et transformer
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Une dizaine de tonnes à réunir durant le mois d’avril en vue de développer une filière de recyclage.
Une expérience d’entreprise verte, Red-Plast, est rentrée depuis dimanche 2 avril dans une seconde phase de sa vie, qui va la rendre plus pratique et active. Cette jeune Pme a commencé une campagne de collecte de déchets plastiques à travers la ville de Douala. Elle l’a baptisée Eco-Collect, un programme qui combine sensibilisation, collecte, tri et transformation de ces résidus et restes issus des ménages et d’autres consommateurs, en s’appuyant autant sur des petits professionnels du ramassage que des associations dans les quartiers.
« Durant 26 jours, nous ambitionnons de rentrer en contact avec plus de 60000 ménages de Douala. Nous allons leur présenter la situation qu’on connaît déjà en regardant le paysage : le plastique, bien qu’utile, est nuisible à notre environnement et à la santé humaine quand il est déposé n’importe où après avoir été utilisé. D’où la nécessité de faire l’effort de l’emmagasiner en attendant le passage de nos collecteurs que l’on peut même appeler au téléphone, ou alors de le déposer dans un des conteneurs que nous allons disposer dans divers points de la ville », explique Lionel Mangele, responsable des opérations d’Eco-Collect.
De fait, c’est un agrandissement du volume d’activités qu’engage l’entreprise naissante. Car c’est en 2013 que l’aventure démarre. Les pionniers de la collecte écolo sont des vacanciers appuyés par quelques municipalités qui ont testé la capacité des cités camerounaises à adhérer à une telle opération. Les deux entrepôts de 2000 m² chacun, à Douala et Yaoundé, ont éprouvé la machine de Red-Plast qui doit désormais passer à une étape qui augmente ses capacités d’intervention et surtout de transformation.
En fin de parcours en effet, le tri et la sélection des plastiques suivront. « Cela peut être assez complexe, observe M. Mangele. Mais en général, on transforme en granulés les déchets, avant de les réaffecter aux fabricants de matière en plastique pour une nouvelle transformation. Nous l’avons déjà testé et les usines qui produisent des bouteilles sont nos potentiels premiers clients. » Si le modèle d’exploitation de l’affaire est donc bien dessiné, les difficultés liées aux habitudes ménagères de gestion sauvage des déchets, le faible équipement de collecte, etc. demeurent des obstacles dressés sur le chemin de Red-Plast. Qui compte bien peser une dizaine de tonnes de déchets plastiques au terme de la campagne de lancement à Douala, avant d’attaquer les poubelles des neuf autres régions du Cameroun.
Une dizaine de tonnes à réunir durant le mois d’avril en vue de développer une filière de recyclage.
Une expérience d’entreprise verte, Red-Plast, est rentrée depuis dimanche 2 avril dans une seconde phase de sa vie, qui va la rendre plus pratique et active. Cette jeune Pme a commencé une campagne de collecte de déchets plastiques à travers la ville de Douala. Elle l’a baptisée Eco-Collect, un programme qui combine sensibilisation, collecte, tri et transformation de ces résidus et restes issus des ménages et d’autres consommateurs, en s’appuyant autant sur des petits professionnels du ramassage que des associations dans les quartiers.
« Durant 26 jours, nous ambitionnons de rentrer en contact avec plus de 60000 ménages de Douala. Nous allons leur présenter la situation qu’on connaît déjà en regardant le paysage : le plastique, bien qu’utile, est nuisible à notre environnement et à la santé humaine quand il est déposé n’importe où après avoir été utilisé. D’où la nécessité de faire l’effort de l’emmagasiner en attendant le passage de nos collecteurs que l’on peut même appeler au téléphone, ou alors de le déposer dans un des conteneurs que nous allons disposer dans divers points de la ville », explique Lionel Mangele, responsable des opérations d’Eco-Collect.
De fait, c’est un agrandissement du volume d’activités qu’engage l’entreprise naissante. Car c’est en 2013 que l’aventure démarre. Les pionniers de la collecte écolo sont des vacanciers appuyés par quelques municipalités qui ont testé la capacité des cités camerounaises à adhérer à une telle opération. Les deux entrepôts de 2000 m² chacun, à Douala et Yaoundé, ont éprouvé la machine de Red-Plast qui doit désormais passer à une étape qui augmente ses capacités d’intervention et surtout de transformation.
En fin de parcours en effet, le tri et la sélection des plastiques suivront. « Cela peut être assez complexe, observe M. Mangele. Mais en général, on transforme en granulés les déchets, avant de les réaffecter aux fabricants de matière en plastique pour une nouvelle transformation. Nous l’avons déjà testé et les usines qui produisent des bouteilles sont nos potentiels premiers clients. » Si le modèle d’exploitation de l’affaire est donc bien dessiné, les difficultés liées aux habitudes ménagères de gestion sauvage des déchets, le faible équipement de collecte, etc. demeurent des obstacles dressés sur le chemin de Red-Plast. Qui compte bien peser une dizaine de tonnes de déchets plastiques au terme de la campagne de lancement à Douala, avant d’attaquer les poubelles des neuf autres régions du Cameroun.
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