Adamaoua: 1,5 milliard pour 11 communes
Cette subvention du PNDP servira à la réalisation des projets socio-économiques.
Le maire de Bankim avait le sourire aux lèvres au sortir de la salle des actes de la Communauté urbaine de Ngaoundéré. Philippe Njowe venait de signer
une grosse convention de financement avec la cellule régionale du Programme national de développement participatif (PNDP). Bankim a bénéficié d’un appui de plus de 170 millions de F. Cette commune du département du Mayo-Banyo s’en tire avec la plus grosse enveloppe. La subvention servira à la réalisation des ouvrages d’art, à la construction des espaces marchands tels que les marchés et les parcs vaccinogènes pour le bétail, entre autres. Dix autres communes de l’Adamaoua sont élues à ce programme. Outre Bankim, les communes de Banyo, Belel, Dir, Galim-Tignère, Martap, Mayo-Baléo, Ngaoundal, Ngaoundéré 3e, Tibati, Tignère sont concernées par cette opération. Les exécutifs communaux de ces collectivités territoriales décentralisées se sont retrouvés autour du coordonnateur de la cellule régionale du PNDP pour l’Adamaoua, Nana Maadjou, pour défricher le terrain qui conduira à la réalisation des projets maturés retenus. L’atelier était présidé par Kildadi Taguiéké Boukar, gouverneur de la région, qui avait à ses côtés Hamadou Bello, délégué régional du Minepat pour l’Adamaoua.Les activités du PNDP-Adamaoua pour l’exercice 2017 sont essentiellement financées sur fonds IDA. Les marchés à passer sont planifiés pour un montant global de 1.498.737.343 F. Ce montant représente les frais de travaux et de suivi-contrôle par les contrôleurs privés et les sectoriels. 81 projets regroupés en 37 marchés dans 11 communes ont été retenus. Les domaines d’intervention ont trait au bâtiment, au génie civil, à l’hydraulique, aux travaux agricoles. Le gouverneur a insisté sur la bonne exécution des projets et surtout sur un respect strict et rigoureux de la réglementation qui encadre les procédures de passation des marchés.
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