Une responsabilité énorme

(Cameroon Tribune) Près de 70 Etats membres et 181 sections constituent le regroupement des parlementaires du Club des gentlemen qui est désormais dirigé par la Camerounaise Emilia Monjowa Lifaka.
La Commonwealth Parliamentary Association (CPA), autrefois connue sous l’appellation Association parlementaire de l’Empire (Empire Parliamentary
Association) fait aujourd’hui figure de mastodonte dans le cercle des organisations politiques internationales.
Devenu CPA en 1948, c’est en 1911 que cette organisation voit officiellement le jour avec pour but d’œuvrer pour la bonne gouvernance, la démocratie et les droits de l’Homme.
Si à sa création le CPA comptait comme membres l' Australie, le Canada, Terre - Neuve (grande île située au large de la côte atlantique de l'Amérique du Nord), la Nouvelle-Zélande, l'Afrique du Sud et le Royaume-Uni, ce sont près de 70 Etats-membres qui siègent aujourd’hui au sein de cette organisation qui a son siège à Londres.
À ces Etats-membres, il faut ajouter ce qui est désigné au sein de cette organisation comme des sections, composées des chambres des parlements des pays membres. On en dénombre aujourd’hui 181, avec le Nigeria qui se taille la part du lion avec 37 sections constituées des parlements des Etats fédérés.
Il n’est pas inutile de rappeler que le Cameroun a rejoint le Commonwealth lors du sommet tenu à Auckland en Nouvelle-Zélande en novembre 1995, sommet auquel a pris part le président de la République, Paul Biya.
A côté du CPA proprement dit, la nouvelle présidente du Comité exécutif aura également à suivre d’autres structures qui en dépendent. Il s’agit notamment de l’Association des femmes parlementaires du Commonwealth (CWP). Le CWP a pour rôle de favoriser une plus grande représentativité des femmes dans les instances parlementaires à travers les pays membres de l’organisation.
Il y a également le parlement des jeunes du Commonwealth, qui est un rassemblement annuel des jeunes des pays membres appelé à se réunir lors des sessions annuelles du CPA.
À cela, il convient d’ajouter les représentations régionales du Commonwealth Parliamentary Association. Celui-ci en compte neuf à travers le monde, dont une en Afrique qui était d’ailleurs dirigée par la Camerounaise cumulativement avec ses fonctions de vice-présidente du Conseil exécutif.
En clair, c’est une tâche immense qui attend l’actuelle vice-présidente de l’Assemblée nationale. Il convient de rappeler que si l’autorité suprême du CPA est l’Assemblée générale constituée des 181 sections, les activités sont placées sous le contrôle du Comité exécutif.
Par Jean Francis BELIBI 

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