La collecte des fonds a commencé pour l'Investissement agricole
Par Josy MAUGER, Cameroon Tribune
Le
business meeting du Plan national d’investissement agricole (PNIA) s’est
ouvert lundi à Yaoundé avec pour objectif principal, la recherche de la
deuxième phase de financement des programmes agricoles. Pour la
cérémonie officielle, le ministre de l’Agriculture et du Développement
rural (Minader), Essimi Menye,
était accompagné d’une demi-douzaine de
membres du gouvernement. Les partenaires techniques financiers, les
bailleurs de fonds, les acteurs du secteur privé ainsi que des
producteurs et autres acteurs du secteur agricole étaient présents. Il
est question de rechercher la deuxième partie du financement pour la
réalisation des projets et programmes pour la modernisation du secteur
agricole.
La
réalisation concrète du PNIA qui couvre la période 2014- 2020 nécessite
un montant de 3500 milliards de F. On compte déjà comme fonds
disponibles, près de 2000 milliards de F. Avec une importante
participation du gouvernement évaluée à 1400 milliards de F ajoutée à
celle des bailleurs de fonds, à l’instar de l’Agence française de
Développement, l’Union européenne et la Banque mondiale qui ont apporté
un investissement cumulé de 400 milliards de F. La différence provenant
d’autres partenaires financiers de l’Etat.
En ce
qui concerne cette deuxième collecte de fonds qui vise à mobiliser 1500
milliards de F, les pourparlers sont déjà avancés avec les bailleurs de
fonds, le secteur privé et la diaspora, comme le précise le secrétaire
général du Minader, Jean Claude Eko’o Akouafane. Toutes les dispositions
et annonces à cet effet seront faites aux cours desdits travaux. Mais,
l’on sait déjà que l’Etat du Cameroun compte mobiliser un montant de 500
milliards de F pour combler le gap des 1500 milliards de F. La Banque
africaine de Développement (BAD) devrait quant à elle contribuer pour
cette deuxième étape à hauteur de plus de 300 milliards de F.
Pour le
Minader, l’ambition du gouvernement est de faire du PNIA, un outil
efficace pour la modernisation du secteur agricole. Essimi Menye indique
aussi en substance que les priorités sont entre autres, la réalisation
des infrastructures estimées à 45 % du montant global, le développement
de la chaîne des valeurs et la création de richesse. Pour Essimi Menye,
le Cameroun compte sur le soutien des partenaires pour la mobilisation
des ressources financières. « Ces ressources qui pourront réduire la
pauvreté et surtout accompagner l’intégration complète de l’agriculture
dans l’économie mondiale », a renchérit le Minader. En tant que chef de
file des partenaires techniques financiers, l’ambassadeur de la
République fédérale d’Allemagne au Cameroun, Holger Manicke, a réaffirmé
la volonté de ses pairs à contribuer à la mise en œuvre du Programme de
développement détaillé de l’agriculture africaine (PDDAA).
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