Cameroun: «le potentiel des secteurs porteurs de croissance n’est pas optimisé», selon E.N. Ngankam
S’exprimant «à titre personnel»
dans une interview au Quotidien gouvernemental, Cameroon Tribune, le
Camerounais Emmanuel Noubissie Ngankam, Représentant résident de la
Banque mondiale en Algérie depuis avril 2013, indique qu’il ne saurait
avoir péril en la demeure Cameroun, du fait de la crise pétrolière
actuelle. En effet, soutient-il, contrairement à d’autres pays de la
sous-région dont les recettes publiques dépendent
principalement de la
manne pétrolière, «le Cameroun a l’avantage d’avoir une base économique relativement diversifiée, si l’on s’en tient à la structure du PIB».
Cependant, l’ancien Représentant de la Fondation Friedrich Hebert au Cameroun et premier président de l’Association des journalistes économiques du Cameroun (Ajec), constate que «le potentiel des secteurs porteurs de croissance n’est pas optimisé» dans le pays. «Je
pense notamment au secteur agricole (23% du PIB) et surtout l’industrie
manufacturière qui produit de la valeur ajoutée (moins de 20% du PIB).
Le potentiel est donc là et il faut bien se poser les bonnes questions», affirme-t-il.
En outre, pour l’ancien conseiller spécial du président du Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam), «la transformation des produits du cru (l’agro-industrie, l’industrie du bois) et le secteur du tourisme» demeurent des champs «en friche» au Cameroun ; pays dont le «secteur productif est freiné par l’épineux problème de l’énergie électrique».
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