Le Cameroun discute avec ses partenaires au Développement
Par J.B. KETCHATENG, Cameroon Tribune, 25-11-2014
La revue de la coopération internationale ouverte lundi s’intéresse à son adaptation au DSCE.
La
revue, a-t-il expliqué, est une plate-forme de dialogue et de
confrontation d’idées. Elle permet généralement de rendre meilleurs les
échanges coopératifs entre le Cameroun et ses partenaires, conformément
au processus international créé à cette fin depuis 2011. De telle sorte
que pour le commun des Camerounais, la croissance économique de retour
(5,6% en 2013) se matérialise dans la vie quotidienne, tout en
maintenant sa courbe ascendante, et le plus longtemps possible.
Les
experts devront tout d’abord apprécier l’exécution des recommandations
du dernier exercice de ce type. Il avait en effet été question
d’appropriation insuffisante des programmes et projets de développement,
d’harmonisation des interventions, de gestion axée sur les résultats…
Certes, depuis lors, les réformes conduites dans le secteur des finances
publiques par exemple, sont notables, a relevé la coordonnatrice du
Système des Nations unies au Cameroun, Najat Rochdi, au nom de
l’ensemble des partenaires au développement. Mais, s’est-elle empressée
d’ajouter, « nous pouvons faire mieux », dans un environnement
international subitement dégradé à cause du terrorisme de Boko Haram,
des inondations, de l’afflux de réfugiés...
Aujourd’hui,
pour faire quelques pas en plus, en vue de mettre en œuvre le Document
de stratégie pour la croissance et l’emploi (DSCE), la rencontre de
Yaoundé se penchera sur la gouvernance, les infrastructures, les
industries et services, le développement social et celui du monde rural.
Le ministre Nganou Djoumessi a spécialement prié l’assemblée de se
pencher sur les questions subséquentes de la faible compétitivité du
secteur productif national et du coût élevé des facteurs de production.
En
marge de la revue, le Minepat a par ailleurs signé avec l’ambassadeur de
France et le directeur de l’Agence française de développement une
convention de subvention d’environ 40 milliards de F. L’aide servira
notamment à améliorer la mobilité dans les villes de Bafoussam, Bertoua
et Garoua.
Commentaires
Enregistrer un commentaire