Ces secteurs qui vont créer la richesse autour de la CAN 2019
Par Josiane TCHAKOUNTE, Cameroon Tribune
Tourisme, infrastructures, BTP, services, les opportunités pour les
entreprises camerounaises et le gouvernement explorées lors d’un échange
mercredi dernier à Yaoundé.
Le tourisme. L’organisation d’une manifestation sportive comme la
Coupe d’Afrique des Nations (CAN) que le Cameroun accueille en 2019 est
une aubaine pour les entreprises opérant dans ce secteur. En 2010 déjà,
l’Afrique du Sud qui abritait la Coupe du monde de Football
a reçu 300
000 touristes. Ceux-ci ont dépensé 200 milliards de F. Le Cameroun, avec
son potentiel touristique, pourrait brasser plus de milliards et
pourquoi pas drainer plus de touristes. Pour cela, il faut des
structures d’hébergement qui répondent aux standards. Le cahier de
charges de la Confédération africaine de football (CAF) en matière
d’offre d’hébergement est connu. « Chaque zone d’accueil de poule du
tournoi doit être dotée d’au moins trois hôtels quatre étoiles dont deux
pour les équipes et un pour les officiels de la CAF ». Des projets qui
devront être réalisés dans les villes de Yaoundé, Douala, Bafoussam,
Garoua et Limbe, pressenties pour accueillir les rencontres sportives.
Pour réaliser ces infrastructures et plusieurs autres, les
entreprises camerounaises devront être à la hauteur, c’est-à-dire, être
capables de les construire dans les normes. C’est du moins l’avis qu’a
émis Laurent Serge Etoundi Ngoa, ministre des Petites et moyennes
entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat (Minpmeesa).
Mercredi dernier, avec d’autres membres du gouvernement, il prenait part
au diner-débat organisé par le Groupement inter-patronal du Cameroun
(Gicam) sur le thème : « Comment faire de la CAN 2019 une opportunité
pour doper les activités des entreprises et accélérer la croissance ? »
Echanges conduits par André Fotso, président du Gicam. Pour les
entreprises nationales, présentes à la rencontre, le Minpmeesa a suggéré
deux voies : la mise à niveau et la sous-traitance. Deux passages
nécessaires pour gagner des parts de marché.
Combinaisons gagnantes
Les entreprises nationales, du fait du manque d’expérience (la
dernière CAN organisée par le Cameroun remonte à il y a 42 ans), leur
taille et leurs moyens financiers limités, devront conjuguer avec l’Etat
qui lui, tout en investissant pour l’organisation de cet événement
sportif, doit continuer à investir dans les autres secteurs. Pour le cas
des infrastructures, notamment la construction des stades, Nasser
Njoya, consultant au Gicam, suggère de construire des stades 2.0 ou
stades de nouvelles générations. Des stades autour desquels pourront se
greffer d’autres activités périphériques à l’instar de la billetterie
numérique et la restauration, et où les entreprises pourront créer des
espaces pour recevoir leurs clients. Autre suggestion, le Naming Right>>>
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