Un investisseur américain déjà intéressé
Par Josiane TCHAKOUNTE, Cameroon Tribune
En attendant l’aboutissement des pourparlers avec la société William F. Clark and Co. Le gouvernement travaille à assurer la visibilité et la compétitivité de la plateforme.
En attendant l’aboutissement des pourparlers avec la société William F. Clark and Co. Le gouvernement travaille à assurer la visibilité et la compétitivité de la plateforme.
Le
19 mai dernier, au lendemain de la conférence économique internationale
de Yaoundé sur les opportunités d’investissement au Cameroun, un
mémorandum d’entente a été signé entre la Cameroon Telecommunications
(CAMTEL) et William F. Clark and Co. LLP. Parmi
les projets retenus, le
portail agropastoral du Cameroun (CAMAGRO), présenté la veille par
l’opérateur des télécommunications. Le projet, qui entend déployer
un Data Center, afin d’assurer l’archivage, le stockage et le
traitement sécurisé des données prévoit de recruter près de 1,5 millions
d’abonnés et plus de cinq millions d’utilisateurs. Le coût de
l’investissement est estimé à 30 millions d’euros sur trois ans, soit
près de 20 milliards de F. Le bénéfice potentiel (Valeur Actuelle Nette)
du projet sur la période d’étude de 10 ans, est de près de 10 millions d’euros soit environ 6,5 milliards de F.
Actuellement,
les experts des deux entreprises travaillent ensemble sur les détails
des travaux à réaliser et les délais de réalisation, conformément à
l’annonce faite lors de la signature du mémorandum d’entente. La cession
du projet CAMAGRO au ministère des Postes et Télécommunications marque
une étape de plus dans la mise en œuvre de cette plateforme. Débutée en
2010 par la validation du modèle du projet et la réalisation d’un
prototype de portail agropastoral, la phase conceptuelle s’est achevée
en 2015 par la production d’un ensemble d’études préalables, dont
l’élude de faisabilité.
Les
résultats obtenus ont permis déjà de produire la plateforme accessible
sur Internet. « Parvenu à la phase de mise en exploitation de cet outil,
il est nécessaire de lui assigner un cadre interministériel de gestion
pour assurer sa visibilité et sa compétitivité », ajoute Minette Libom
li Likeng, MINPOSTEL. L’unité de gestion aura entre autres missions de
prescrire des orientations relatives aux ressources de la plateforme,
aux services à développer, et à la sécurisation des transactions. Elle
devra notamment s’organiser pour saisir les opportunités qui s’offrent à
ce projet, à l’instar d’une intégration réussie dans le projet des
télécentres communautaires polyvalents ou du programme de développement
des Agropoles.
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