Le Fonds norvégien Norfund se positionne dans le secteur énergétique camerounais
Norfund,
le fonds d'investissement norvégien dédié aux pays en développement, a
annoncé le 2 février 2015, avoir racheté 30% des actifs de CDC, l’agence
de développement appartenant au gouvernement britannique, dans le
capital de Globeleq Africa, entité du fonds d’investissements
britannique Actis, qui contrôle plusieurs centrales électriques en
Afrique. Parmi ces infrastructures énergétiques se trouvent la centrale
thermique de Dibamba (88 MW) et la centrale à gaz de Kribi (216 MW), au
Cameroun.
Cette
transaction, qui permet ainsi à Norfund de se positionner dans le
secteur énergétique camerounais, à travers l’entrée dans le capital des
sociétés KPDC et DPDC, qui gèrent les deux centrales susmentionnées, a
officiellement coûté 112,5 milliards de francs Cfa. Avec une capacité de
production cumulée de 304 MW, le Cameroun est le principal producteur
du réseau énergétique de Globeleq Africa sur le continent noir, devant
la Côte d’Ivoire (288 MW avec la centrale d’Azito) et l’Afrique du Sud
(trois centrales solaire et éolienne d’une capacité globale de 238 MW).
Bien
que rien ne filtre pour l’instant sur les projets à implémenter dans le
cadre du partenariat entre Norfund et CDC, qui, selon les deux
partenaires débouchera sur «plus de projets de construction de centrales électriques» et «l’ajout de plus de 5000 MW de capacité de production»
en Afrique ; le Cameroun pourrait bien être la tête de pont de cette
alliance pour l’augmentation des capacités de production énergétique sur
le continent noir.
Ceci
dans la mesure où, par exemple, KPDC est actuellement à la recherche de
65 milliards de francs Cfa pour financer l’extension de la centrale à
gaz de Kribi, afin de porter sa production de 216 à 330 MW. Par
ailleurs, malgré son potentiel hydroélectrique, qui est du reste le 2ème
en Afrique derrière celui de la RDC, le Cameroun demeure un vaste champ
en friche en matière d’hydroélectricité (plusieurs projets sont en
attente de financements), mais davantage dans le domaine des énergies
renouvelables telles que le solaire et l’éolien.
Source: Investir au Cameroun
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