215 dossiers examinés pour l'Aide publique à la communication privée
Par Sorèle GUEBEDIANG, Cameroon Tribune
La 14e session de la Commission nationale d’examen s’est tenue hier à Yaoundé.
pour la plupart à vivre dans la précarité, voire l’indigence. Pour sortir les uns et les autres de la « mendicité », le gouvernement a entrepris une démarche devenue traditionnelle afin de leur venir en aide. C’est dans cette logique que s’est tenue la 14e session de la commission nationale d’examen des demandes d’accès au bénéfice de l’aide publique à la communication privée hier à Yaoundé.
La 14e session de la Commission nationale d’examen s’est tenue hier à Yaoundé.
Dans
certains organe de presse privée, les journalistes font face entre
autres à de nombreux mois d’arriérés de salaire, la non-immatriculation à
la CNPS, l’absence de contrat de travail.
Une situation qui les amènepour la plupart à vivre dans la précarité, voire l’indigence. Pour sortir les uns et les autres de la « mendicité », le gouvernement a entrepris une démarche devenue traditionnelle afin de leur venir en aide. C’est dans cette logique que s’est tenue la 14e session de la commission nationale d’examen des demandes d’accès au bénéfice de l’aide publique à la communication privée hier à Yaoundé.
A ces
travaux présidés par le ministre de la Communication, Issa Tchiroma
Bakary, par ailleurs, président de ladite commission, il a été question
d’examiner 215 dossiers de demande d’aide. Ceux-ci sont répartis ainsi
qu’il suit : communication globale (1), presse cybernétique (3),
télévisions (3) ; producteurs (3), imprimeries (11), radios commerciales
(12), radios communautaires (39), organisations professionnelles (44)
et presse écrite (99). « Le gouvernement est conscient de ce que
beaucoup de journalistes vivent dans la précarité, l’indigence. Non pas
parce que l’aide n’est pas à la hauteur de ce qu’il faut mais parce que
la presse ne marche pas comme nous l’aurions souhaité. Alors, le
gouvernement a pour mission d’assister la presse pour que les
professionnels passent des organes de presse aux entreprises de
presse », a expliqué Issa Tchiroma Bakary. Seulement, pour en
bénéficier, ces organes de presse doivent réunir toutes les conditions
en répondant aux critères exigées.
Concernant
la mise en place d’un compte d’affectation qui devrait mettre à la
disposition de ces organes de presse suffisamment de moyens afin qu’ils
deviennent des entreprises de presse avec un pouvoir d’achat conséquent,
le Mincom rassure : «Malgré le fait que beaucoup d’événements se sont
invités entre-temps notamment cette secte nihiliste barbare et d’autres
phénomènes négatifs, ce compte n’a pas pu être mis en place. C’est une
question de temps. Je suis persuadé qu’il sera possible de préconiser
sa mise en place pour apporter à cette presse ce qu’elle attend du
gouvernement. » C’est dans l’objectivité que le Mincom a invité les
membres à éplucher ces différents dossiers. Le rapport final est attendu
incessamment.
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