L’Etat va émettre des obligations du Trésor assimilables
Par Josiane TCHAKOUNTE, Cameroon Tribune du 08/04/2013
Contrairement aux bons du Trésor assimilables (Bta) qui sont des
instruments de court terme, soit une maturité maximale d’un an, les Ota
sont avec les obligations du Trésor, des instruments de financement de
moyen et long terme, c’est-à-dire qui s’échelonnent sur une durée
comprise entre deux et cinq ans.
Les souscripteurs aux titres publics émis par l’Etat du Cameroun sur le
marché monétaire de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac)
pourront dès juin prochain, varier leur mise, en optant pour les
obligations du Trésor assimilables (Ota). Conformément au calendrier
détaillé des émissions de titres publics pour le deuxième trimestre
2013, l’Etat du Cameroun va emprunter sur le marché de la Banque
centrale, 35 milliards de F via les Bta. Quant aux Ota, le montant est
compris entre 10 et 20 milliards de F.
Obligations du Trésor assimilables
C’est un premier test qui va être lancé. Et d’après Léonard Kobou Djongue, chef de division de la Trésorerie du ministère des Finances (Minfi), « l’important est de construire une courbe de taux », comme c’est pratiquement déjà le cas avec les autres titres. Actuellement au Minfi, on prépare la note d’information relative à cet emprunt. Celle-ci comprendra les indications sur le taux d’intérêt. Contrairement aux Bta où les souscripteurs proposent les taux lors de la souscription, c’est l’Etat qui va fixer un taux. « Il sera plus intéressant que ceux pratiqués sur les comptes d’épargne, surtout que les intérêts ne sont pas taxés », explique le chef de division. Pour cela, l’Etat s’appuiera sur un sondage mené préalablement auprès d’éventuels souscripteurs. La valeur nominale des coupons des Ota est de 10 000 F contre 1 000 000 F pour les Bta. Même si on préfère pour l’heure taire la liste des projets qui seront financés grâce à cet emprunt, au ministère des Finances, ces projets sont connus, puisque inscrits au budget 2013. Ils seront contenus dans la note d’information en préparation qui devrait être prête d’ici fin avril.
Bons du Trésor assimilables
Le programme se poursuit. Après les 25 milliards de F empruntés au premier trimestre 2013, l’Etat fera à nouveau recours à ces titres publics comme il est de coutume, pour financer son déficit de trésorerie. Pour le deuxième trimestre en cours, il est prévu un emprunt de 35 milliards de F. Les émissions se dérouleront en quatre phases. La première de 10 milliards de F sera annoncée le 18 avril prochain. Pour le programme précédent, le bilan affiche un taux de couverture de 352,2%. La moyenne des taux (taux moyen pondéré) s’est fixée à 2,27% contre 1,97% pour le programme des émissions du dernier trimestre 2012. Une hausse qui, d’après Léonard Kobou Djongue, s’explique par le fait que les échéances s’étirent sur un an.
Obligations du Trésor assimilables
C’est un premier test qui va être lancé. Et d’après Léonard Kobou Djongue, chef de division de la Trésorerie du ministère des Finances (Minfi), « l’important est de construire une courbe de taux », comme c’est pratiquement déjà le cas avec les autres titres. Actuellement au Minfi, on prépare la note d’information relative à cet emprunt. Celle-ci comprendra les indications sur le taux d’intérêt. Contrairement aux Bta où les souscripteurs proposent les taux lors de la souscription, c’est l’Etat qui va fixer un taux. « Il sera plus intéressant que ceux pratiqués sur les comptes d’épargne, surtout que les intérêts ne sont pas taxés », explique le chef de division. Pour cela, l’Etat s’appuiera sur un sondage mené préalablement auprès d’éventuels souscripteurs. La valeur nominale des coupons des Ota est de 10 000 F contre 1 000 000 F pour les Bta. Même si on préfère pour l’heure taire la liste des projets qui seront financés grâce à cet emprunt, au ministère des Finances, ces projets sont connus, puisque inscrits au budget 2013. Ils seront contenus dans la note d’information en préparation qui devrait être prête d’ici fin avril.
Bons du Trésor assimilables
Le programme se poursuit. Après les 25 milliards de F empruntés au premier trimestre 2013, l’Etat fera à nouveau recours à ces titres publics comme il est de coutume, pour financer son déficit de trésorerie. Pour le deuxième trimestre en cours, il est prévu un emprunt de 35 milliards de F. Les émissions se dérouleront en quatre phases. La première de 10 milliards de F sera annoncée le 18 avril prochain. Pour le programme précédent, le bilan affiche un taux de couverture de 352,2%. La moyenne des taux (taux moyen pondéré) s’est fixée à 2,27% contre 1,97% pour le programme des émissions du dernier trimestre 2012. Une hausse qui, d’après Léonard Kobou Djongue, s’explique par le fait que les échéances s’étirent sur un an.
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