La FCI et Afreximbank choisissent le Camerounais Nassourou Aminou pour développer l’affacturage en Afrique
(Investir au Cameroun) - La Factors Chain International (FCI, réseau mondial de l’affacturage, en français) et la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) viennent d’annoncer la nomination du Camerounais Nassourou Aminou (photo), au poste de responsable pour l’Afrique de ce réseau international d’experts en affacturage.
Spécialiste de ce mécanisme de financement consistant à transférer les créances d’une entreprise à une banque ou autre institution d’affacturage, qui les finance alors immédiatement ; Nassourou Aminou a,
au cours des 10 dernières années, lancé cette activité avec plusieurs banques au Cameroun, en Afrique centrale et de l’Ouest.Diplômé de l’université catholique de l’Afrique centrale de Yaoundé, le nouveau responsable pour l’Afrique du réseau mondial de l’affacturage a pour mission de développer sur le continent cette technique de financement, qui est, selon les experts, un important levier pour le développement des PME.
En effet, en plus de permettre à l’entreprise d’avoir de la « trésorerie immédiatement », de manière à pouvoir faire face à ses charges et accélérer son développement, « l’affacturage permet aux entreprises d’avoir des financements trois fois supérieurs à ceux pouvant être obtenus grâce à des mécanismes plus classiques tels que le découvert », fait remarquer un banquier.
Pratiqué au Cameroun depuis plusieurs années, l’affacturage a, par exemple, permis à la Banque internationale du Cameroun pour l’épargne et le crédit (Bicec), ex-filiale du groupe français Banque populaire (BCPE) récemment rachetée par le Marocain BCP, de financer les PME et PMI locales à hauteur de 50 milliards de FCFA entre 2009 et 2016, apprend-on de sources internes à la banque.
Afin d’encadrer cette activité et de pouvoir exploiter tout le potentiel de l’affacturage au Cameroun, le pays a adopté la première loi régissant cette activité en mars 2014. Défendant le projet gouvernemental devant les députés, l’alors ministre des Finances, Alamine Ousmane Mey, avait surtout mis en exergue le fait que l’affacturage permet de diversifier les mécanismes de financement des entreprises dans le pays.
BRM
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