Le Français Eramet décroche des permis de recherches sur un bloc rutilifère de 500 000 tonnes au Cameroun
(Investir au Cameroun) - Le ministre des Mines, Gabriel Dodo Ndoke, a signé pour
le compte du gouvernement, le cahier de charges relatif aux travaux de
recherches de la société Eramet Cameroun sur le bloc rutilifère
d’Akonolinga (près de 500 000 tonnes), dans la région du Centre.
D’une
durée de trois ans, ces travaux vont permettre
aux équipes du groupe
minier de réaliser les travaux de terrain et les études de faisabilité
nécessaires à l’obtention d’une convention minière d’exploitation. Car,
indique le ministère des Mines, les permis situés dans la région Centre
du Cameroun ont fait l’objet par le passé de campagnes préliminaires
d’exploration minière qui ont identifié un fort potentiel en rutile.
C’est un minéral titanifère de sables minéralisés utilisé
essentiellement dans la production de pigments.
Le
groupe Eramet, un des leaders mondiaux des métaux d’alliages (notamment
le manganèse et le nickel) et de la métallurgie, a obtenu des permis de
recherches sur le bloc rutilifère d’Akonolinga à l’issue d’une
procédure d’appel d’offres lancée en septembre 2018. Il a ainsi décroché
ce contrat devant BWA Group, dont le siège se trouve à Lisbonne au
Portugal.
Le
rutile est connu au Cameroun depuis le début du siècle. Mais il n’a été
exploité qu’entre 1935 et 1955. Selon le ministère camerounais des
Mines, la production totale de rutile recensée depuis le temps est de
près de 15 000 tonnes avec une exploitation essentiellement artisanale.
Pourtant, le Cameroun estime son potentiel rutilifère à 2 849 000
tonnes. Ce qui fait du pays, la deuxième réserve mondiale en rutile,
juste derrière la Sierra Leone.
SA
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