La société Codias de Bonaventure Mvondo Assam va développer la première mine d’or industrielle du Cameroun
(Investir au Cameroun) - Le ministre des Mines, Gabriel Dodo Ndoke (photo,
cravate à rayures), a procédé, le 29 novembre dernier à Yaoundé, à la
signature de la convention pour l’exploitation de la petite mine d’or de
Colomine, à l’Est du Cameroun, avec la société Codias SA.
Le
promoteur de cette entreprise, Bonaventure Mvondo Assam (en chéchia
blanche sur la photo), a indiqué, au cours de cette cérémonie, que
Codias SA est une société minière
de droit camerounais. Elle est
titulaire, depuis le 5 janvier 2017, du permis de recherche dénommé
Colomine, valable pour l’or et les substances connexes, d’une superficie
de 309 km2, situé dans l’arrondissement de Ngoura.
« La
méthode d’exploitation envisagée pour extraire la ressource aurifère de
Colomine est l’exploitation minière souterraine par la méthode de
retrait par des piliers et cette exploitation est prévue pour 5 ans,
avec un pic de production de 500 kg d’or/an dès la 2e année ; la
première année étant consacrée à la phase de développement (construction
de la mine et autres installations minières) », apprend-on du ministère des Mines.
Toujours
selon cette institution, le projet d’or de Colomine sera la première
mine d’or industrielle du pays, garantissant ainsi la traçabilité du
minerai exploité et faisant du Cameroun un pays producteur d’or sur la
scène minière internationale.
Bien
plus, ce projet permettra la mise en place d’une chaîne de valeur
minière autour de l’or. Elle ira de l’extraction sur le site à la
transformation locale d’au moins 15% de la production, avec comme
plus-value la création des unités de fusion de l’or (production des
lingots) et des bijouteries, contribuant ainsi au renforcement du tissu
industriel national.
Au
plan social, le gouvernement attend la création de nombreux emplois
directs et indirects dans l’optique de contribuer à l’inversion de la
courbe du chômage des jeunes et à la lutte contre la pauvreté. Il est
également prévu la création d’opportunités pour les petites et moyennes
entreprises (PME) locales (sous-traitants et autres fournisseurs locaux)
pour la livraison des biens et des services. À cela il faut ajouter le
renforcement des capacités du personnel local, le transfert des
compétences et des technologies au profit des travailleurs nationaux
couplé à la formation des étudiants des universités et institutions,
etc.
SA
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