L'Agence française de développement veut soutenir les start-up africaines
(Le Figaro) L'Agence française de développement (AFD)
a débloqué 15 millions d'euros pour financer les premiers pas de
start-ups africaines, via des partenaires locaux qui investiront en
capital ou en quasi-capital dans les jeunes entreprises, a-t-elle
annoncé mardi 3 décembre.
«Il y a un entrepreneuriat extrêmement foisonnant en Afrique», mais «souvent il n'y a personne pour apporter des financements quand ils
sont compris entre 50.000 et 300.000 euros», a expliqué à la presse Isadora Bigourdan, responsable du projet au sein de l'AFD.
Les 15 millions doivent permettre à des
partenaires locaux de l'AFD d'investir en phase d'amorçage, quand les
jeunes pousses sont déjà lancées avec des financements de proches ou
personnels, mais ne sont pas encore assez mûres pour intéresser des
fonds d'investissement classiques ou pour obtenir des financements
bancaires, a-t-elle expliqué.
Les
partenaires locaux investiront directement en capital ou sous forme
d'avances remboursables. Ces partenaires sont Aban/Afrilabs (réseaux
panafricain d'incubateurs et d'investisseurs privés), Mercy Corps
(ONG)/Suguba (incubateur ouest-africain), la fondation Greentec Capital
Africa et l'association Entrepreneurs et développement (Paris).
L'AFD a fait cette annonce à Marseille en marge de son «Social and inclusive business camp»,
un séminaire de 55 fondateurs de jeunes pousses venus de toute
l'Afrique pour se former et développer leurs réseaux. Quelques figures
de l'entrepreneuriat numérique africain figurent parmi les intervenants,
comme Clement Uwajeneza, qui dirige la branche rwandaise de
l'entreprise informatique africaine Andela, ou Erik Hersman,
co-fondateur de BRCK (bornes wifi adaptées aux conditions africaines).
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