Louis Paul Motaze, le ministre des Finances, confirme le processus en cours de la restructuration de la Banque camerounaise des PME

Louis Paul Motaze, le ministre des Finances, confirme le processus en cours de la restructuration de la Banque camerounaise des PME(Investir au Cameroun) - A l’issue de la 3ème revue du programme économique avec le Fonds monétaire international (FMI), Louis Paul Motaze, ministre des Finances (Minfi), a confirmé, le 12 novembre, la nouvelle selon laquelle la restructuration de la Banque camerounaise des PME (BC-PME) est en cours.
« Il y a eu effectivement une réflexion pour la restructuration de la Banque camerounaise des petites et moyennes entreprises. Nous avons tenu une réunion ici au ministère des Finances avec le président
du conseil d’administration de ladite banque, le directeur de la Banque et le ministre de tutelle, celui des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat», a déclaré le ministre des Finances.
Toujours, selon lui, il était question de réfléchir sur le format de cette banque à capitaux publics et sur comment il faut changer de paradigme ou non. « Le conseil d’administration s’est déjà tenu et nous avons convoqué l’assemblée générale pour prendre des décisions. Les décisions qui seront prises seront, bien entendu, soumises à l’approbation de la hiérarchie et puis transmises au Fonds monétaire international », a précisé le membre du gouvernement.
La Banque camerounaise des PME est dans le rouge après juste trois années de fonctionnement. Elle est sous le coup d’une procédure disciplinaire ouverte, depuis le 31 août 2018, par la Commission bancaire de l’Afrique centrale (Cobac). Le gendarme du secteur bancaire reproche à cette banque publique de violer la norme relative à la représentation du capital minimum. C’est-à-dire que la BC-PME ne dispose pas de fonds propres qu’elle doit justifier à tout moment.
Le Fonds monétaire international propose depuis lors de revoir le modèle économique de ladite banque. Par exemple, propose le FMI, les banques commerciales devraient être mises à contribution pour sauver cet établissement bancaire public qui a démarré ses activités avec un capital de 10 milliards FCFA.
Sylvain Andzongo

Commentaires