Les conseillers fiscaux veulent assainir leur profession, assainir toujours

 Par Mireille ONANA MEBENGA, Cameroon Tribune du 19-06-2013

Mot d’ordre de la dernière assemblée générale de l’Ordre tenue le week-end dernier à Douala. Pour Antoine de Padoue Essomba Eyenga, président de l’Ag, « un grand pas a été franchi »

Lors de l’assemblée générale de l’Ordre national des conseils fiscaux du Cameroun (Oncfc), jeudi dernier à Douala, il a été question du bilan du rapport d’activité de l’année écoulée et de la poursuite de l’assainissement de la profession, truffée de brebis galeuses qui exercent illégalement.

Pour Antoine de Padoue Essomba Eyenga, président de l’Ag, « un grand pas a été franchi », notamment avec l’application des dispositions de l’article 8 bis, du code général des Impôts, qui fixe la rémunération des prestations des membres de l’Oncfc inscrits au tableau de l’Ordre. Mais le problème est loin d’être résolu. C’est pourquoi les conseils fiscaux vont renforcer leur action répressive. La commission technique chargée de mener à bien ces actions sera redynamisée.

Au plan des activités, Guy Honoré Tchuente, président de l’Ordre, est revenu sur les différentes sollicitations dont ont fait l’objet les membres. Ils ont participé à plus de quinze réunions et conférences de différentes structures de la Primature et du ministère des Finances. Les conseils fiscaux se sont aussi attelés à la formation professionnelle des jeunes, à la communication sur leur métier et au renforcement de l’offre d’expertise par l’agrément de nouveaux membres et leur inscription au tableau de l’Ordre.

En 2012, le conseil a reçu 30 dossiers de demande d’agrément, 18 ont eu un avis favorable, 9 défavorables et 3 sont en instance d’instruction. Pour ce qui est des demandes d’inscription au tableau, 12 ont reçu un avis favorable et 2 sont en instance d’instruction. Le tableau de l’Oncfc comprend 56 membres, 5 sociétés de conseil fiscal et 47 conseils fiscaux stagiaires.