Le MINFI en opération de charme auprès du secteur privé à Promote
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Echanges hier entre les deux entités autour des mesures fiscales prises pour encadrer et faciliter les activités économiques.
Quel est le terme juste pour décrire la relation qui existe entre les administrateurs des impôts et les contribuables
du secteur privé ? Une « amitié » ? Ah non, beaucoup ne s’y retrouveraient pas. Une « rivalité » ? C’est justement ce que les deux parties veulent éviter. Et si on essayait « une collaboration » ? Le ministre des Finances, Alamine Ousmane Mey, a affirmé hier lors d’une rencontre avec les opérateurs économiques que la démarche de l’Etat est de traiter le contribuable comme un véritable client et non plus seulement comme une vache à traire. « C’est un tandem. Les secteurs public et privé doivent permettre d’atteindre l’objectif de croissance du Cameroun. Le ministère des Finances doit servir de levain, d’agent accompagnateur, de facilitateur de l’action de l’entreprise du secteur privé », a indiqué le ministre. Comme outil d’accompagnement, la loi du 18 avril 2013 portant sur l’incitation à l’investissement privé qui renferme les divers avantages accordés aux privés qui veulent investir au Cameroun. Près de 1000 milliards de F ont été déjà affectés aux projets d’investissement privé, ce qui représente pratiquement les 2/3 du budget d’investissement du Cameroun qui doivent être réinvestis dans la création d’emplois, l’amélioration des conditions de vie.
L’entreprise participe à renflouer le budget de l’Etat à travers les impôts. Elle a donc besoin d’être accompagnée. « Notre administration a pris des mesures pour faciliter la relation entre les contribuables et les administrateurs des impôts, simplifier les procédures via la télé- déclaration, dématérialiser et moderniser de sorte que la paperasse ne détériore pas la qualité de service. L’objectif étant de prélever de manière juste et équitable l’impôt et de le reverser», a expliqué le MINFI. Le moment était bien choisi pour les opérateurs qui n’ont pas hésité à exprimer leurs angoisses. Aux promoteurs de PME de s’interroger sur les mécanismes mis en place par l’Etat pour former les entrepreneurs et permettre à leurs projets de tenir sur la durée. Question à laquelle le MINFI a répondu en indiquant que « le ministère en charge des PME travaille à la création d’incubateurs pour permettre aux entrepreneurs d’être des champions ». « Y a-t-il un compartiment prévu pour les PME en bourse (Douala Stock Exchange) ? », a cherché à savoir un directeur d’entreprise. « Nous sommes en train de voir comment créer un compartiment pour les PME afin de les aider à bénéficier des avantages qu’offre cette place financière », a rassuré Alamine Ousmane Mey. Les questions relatives à la taxe sur les établissements hôteliers ou encore les transferts d’argent à l’international n’ont pas manqué d’être portées à l’attention du ministre.
Echanges hier entre les deux entités autour des mesures fiscales prises pour encadrer et faciliter les activités économiques.
Quel est le terme juste pour décrire la relation qui existe entre les administrateurs des impôts et les contribuables
du secteur privé ? Une « amitié » ? Ah non, beaucoup ne s’y retrouveraient pas. Une « rivalité » ? C’est justement ce que les deux parties veulent éviter. Et si on essayait « une collaboration » ? Le ministre des Finances, Alamine Ousmane Mey, a affirmé hier lors d’une rencontre avec les opérateurs économiques que la démarche de l’Etat est de traiter le contribuable comme un véritable client et non plus seulement comme une vache à traire. « C’est un tandem. Les secteurs public et privé doivent permettre d’atteindre l’objectif de croissance du Cameroun. Le ministère des Finances doit servir de levain, d’agent accompagnateur, de facilitateur de l’action de l’entreprise du secteur privé », a indiqué le ministre. Comme outil d’accompagnement, la loi du 18 avril 2013 portant sur l’incitation à l’investissement privé qui renferme les divers avantages accordés aux privés qui veulent investir au Cameroun. Près de 1000 milliards de F ont été déjà affectés aux projets d’investissement privé, ce qui représente pratiquement les 2/3 du budget d’investissement du Cameroun qui doivent être réinvestis dans la création d’emplois, l’amélioration des conditions de vie.
L’entreprise participe à renflouer le budget de l’Etat à travers les impôts. Elle a donc besoin d’être accompagnée. « Notre administration a pris des mesures pour faciliter la relation entre les contribuables et les administrateurs des impôts, simplifier les procédures via la télé- déclaration, dématérialiser et moderniser de sorte que la paperasse ne détériore pas la qualité de service. L’objectif étant de prélever de manière juste et équitable l’impôt et de le reverser», a expliqué le MINFI. Le moment était bien choisi pour les opérateurs qui n’ont pas hésité à exprimer leurs angoisses. Aux promoteurs de PME de s’interroger sur les mécanismes mis en place par l’Etat pour former les entrepreneurs et permettre à leurs projets de tenir sur la durée. Question à laquelle le MINFI a répondu en indiquant que « le ministère en charge des PME travaille à la création d’incubateurs pour permettre aux entrepreneurs d’être des champions ». « Y a-t-il un compartiment prévu pour les PME en bourse (Douala Stock Exchange) ? », a cherché à savoir un directeur d’entreprise. « Nous sommes en train de voir comment créer un compartiment pour les PME afin de les aider à bénéficier des avantages qu’offre cette place financière », a rassuré Alamine Ousmane Mey. Les questions relatives à la taxe sur les établissements hôteliers ou encore les transferts d’argent à l’international n’ont pas manqué d’être portées à l’attention du ministre.
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