Stratégies pour la croissance
Par Félicité BAHANE, Cameroon tribune
« Pour pouvoir résoudre les problèmes du
groupe, il faut d’abord balayer devant notre cour, faire un état des
lieux qui impose certaines vérités », explique Charles Assamba Ongodo,
directeur général de la coopération et de l’intégration régionale au
MINEPAT. De cet état des lieux, il en ressort qu’« il y a un problème de
maturation des projets. Il y a des soldes engagés non-décaissé,
c’est-à-dire de l’argent qui a été mobilisé mais qui n’est pas utilisé
pour de multiples raisons, par exemple, les questions d’indemnisation.
Il y a également que nous ne sommes pas toujours pertinents vis-à-vis du
Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (DSCE), pourtant
c’est une boussole de développement », regrette le DG. D’où la question
posée aux délégués régionaux, départementaux et autres responsables par
le Minepat : « Est-ce que nous suivons bien les procédures dans la
célérité et dans la pertinence ? » La rencontre en cours permettra donc
de réponde aux questions et se projeter vers le futur pour faire mieux
les choses. C’est-à-dire, « rationaliser davantage, gérer les goulots
d’étranglement, aller au-delà pour minimiser les risques et les
contraintes qui se posent dans la réalisation des projets », explique
notre source.
La recherche des niches de financements
innovantes et nouvelles préoccupe également le MINEPAT. « Ça suppose
qu’il y a un ensemble de réformes qui les accompagnent, étant entendu
que les partenaires ont besoin d’un cadre macro-économique rassurant. Il
faut, par exemple, améliorer l’environnement du droit des affaires,
inciter davantage le secteur privé qui est créateur de richesses à
s’immerger dans la recherche des financements ». A cet égard, Louis Paul
Motaze a prescrit une rencontre avec les hommes d’affaires, relevant
qu’un pays se développe réellement parce que le secteur privé tire la
croissance.
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