Au Cameroun, le cacao issu des centres de traitement post-récolte est acheté à 1650 FCFA le kg par les chocolatiers français
(Investir
au Cameroun) - 1650 FCFA. C’est le prix auquel les membres de
l’association des chocolatiers et confiseurs de France achètent
actuellement le kilogramme de fèves de cacao issues des centres de
traitement post-récolte du Cameroun. Ces structures ont été mises en
place dans les bassins de production du pays, à la faveur d’un
partenariat
entre les chocolatiers français et le Conseil
interprofessionnel du cacao et du café (CICC).
Ce
prix surclasse de loin le maximum de 1060 FCFA le kilogramme (contre un
minimum de 1020 FCFA), dont bénéficient actuellement les cacaoculteurs
ne produisant pas des fèves d’excellence. Selon Christophe Bertrand,
maître chocolatier français, le prix de ces fèves d’excellence est la
résultante du label « chocolatiers engagés », lancé il y a quelques mois.
« À
travers ce label, les chocolatiers et confiseurs de France s’engagent à
acheter ce cacao d’excellence auprès des coopératives paysannes du
Cameroun. Cette année, nous l’achetons à 1650 FCFA le kg. Mais, ce prix
est négociable chaque année », précise ce maître chocolatier, qui a permis à ses confrères français de découvrir les fèves camerounaises.
Les
centres de traitement post-récolte des fèves de cacao sont des
structures dotées d’équipements de fermentation et de séchage
spécifiques. Couplé à un itinéraire de contrôle de la qualité de ces
fèves, l’ensemble du dispositif permet d’obtenir des fèves de cacao
« zéro défaut », apprend-on.
Au
regard des avantages que procure le cacao issu de ces centres,
l’Interprofession cacao-café du Cameroun envisage de les démultiplier
dans le pays. Il est notamment question, à terme, d’en construire dans
toutes les 36 localités camerounaises dans lesquelles s’affairent plus
de 1 500 jeunes producteurs de cacao issus du programme New Generation
(programme de rajeunissement des producteurs), lequel a permis de créer
plus de 2 500 hectares de nouvelles cacaoyères au Cameroun, en 7 ans.
Brice R. Mbodiam
Commentaires
Enregistrer un commentaire