Coopération Cameroun- BAD: 45 années fructueuses
(Cameroon Tribune) De nombreux projets d’envergure ont été réalisés grâce à l’appui de la Banque africaine de développement.
Au 30 septembre 2016, le compteur des projets financés au Cameroun par la Banque africaine de développement affichait un total de 20, pour un
montant d’engagement cumulé de 727,474 millions d’unités de compte (MUC), soit environ 603 milliards de F. Ces projets sont répartis entre le secteur public (16 opérations dont 10 nationales et 6 régionales) et le secteur privé (4 opérations). Le portefeuille du Fonds pour les forêts du bassin du Congo (FFBC) au Cameroun comprend quatre projets nationaux et un projet régional.
A date, parmi les projets financés par la BAD au Cameroun qui retiennent particulièrement l’attention, il y a le barrage de Lom Pangar totalement opérationnel depuis peu, les corridors Yaoundé-Brazzaville et Bamenda Enugu, les centrales thermiques de Kribi et de Dibamba. Mais il faut dire que la relation entre cette institution financière et le Cameroun ne date pas de ces dernières années. La coopération entre le Groupe de la Banque Africaine de Développement et la République du Cameroun a en effet démarré en 1972, avec le projet de construction de l’Aéroport international de Douala. Et depuis lors la BAD accompagne le Cameroun dans la réalisation de projets dans divers domaines.
Globalement, le portefeuille de la Banque comprend 54% de projets du secteur public national, 29% de projets publics multinationaux et 17% de projets du secteur privé. Les projets dits du portefeuille public concernent le transport et les TIC (68%), l’eau et l’assainissement (12%), l’énergie (13%), l’agriculture et l’environnement (5%), la gouvernance et les programmes d’urgence humanitaires (2%). La Banque est donc perçue comme un partenaire stratégique de premier plan pour le pays. Les interventions de la Banque dans le pays, dont le caractère sélectif se renforce, vont progressivement se concentrer sur un nombre limité de secteurs. En raison du portefeuille de la stratégie précédente et du nouveau programme indicatif d’opérations, la coopération va s’intensifier au cours des prochaines années dans les secteurs stratégiques et structurants pour l’économie nationale incluant, l’agriculture et la gouvernance dans ces secteurs et le secteur privé.
Cependant, tout n’est pas que rose. Lors d’une revue du portefeuille en fin d’année dernière, Racine Kane, le représentant résident de la BAD a déploré certains problèmes qui entravent la bonne exécution des travaux : le démarrage tardif des projets, le retard dans la mobilisation des fonds de contrepartie, la lenteur dans l’exécution des projets régionaux, entre autres.
Mais la performance du portefeuille du secteur public national, jugée satisfaisante avec une note de 3.05 en 2016 sur une échelle de 4 et une tendance haussière ces dernières années permet de renforcer les liens vieux de 45 ans.
Au 30 septembre 2016, le compteur des projets financés au Cameroun par la Banque africaine de développement affichait un total de 20, pour un
montant d’engagement cumulé de 727,474 millions d’unités de compte (MUC), soit environ 603 milliards de F. Ces projets sont répartis entre le secteur public (16 opérations dont 10 nationales et 6 régionales) et le secteur privé (4 opérations). Le portefeuille du Fonds pour les forêts du bassin du Congo (FFBC) au Cameroun comprend quatre projets nationaux et un projet régional.
A date, parmi les projets financés par la BAD au Cameroun qui retiennent particulièrement l’attention, il y a le barrage de Lom Pangar totalement opérationnel depuis peu, les corridors Yaoundé-Brazzaville et Bamenda Enugu, les centrales thermiques de Kribi et de Dibamba. Mais il faut dire que la relation entre cette institution financière et le Cameroun ne date pas de ces dernières années. La coopération entre le Groupe de la Banque Africaine de Développement et la République du Cameroun a en effet démarré en 1972, avec le projet de construction de l’Aéroport international de Douala. Et depuis lors la BAD accompagne le Cameroun dans la réalisation de projets dans divers domaines.
Globalement, le portefeuille de la Banque comprend 54% de projets du secteur public national, 29% de projets publics multinationaux et 17% de projets du secteur privé. Les projets dits du portefeuille public concernent le transport et les TIC (68%), l’eau et l’assainissement (12%), l’énergie (13%), l’agriculture et l’environnement (5%), la gouvernance et les programmes d’urgence humanitaires (2%). La Banque est donc perçue comme un partenaire stratégique de premier plan pour le pays. Les interventions de la Banque dans le pays, dont le caractère sélectif se renforce, vont progressivement se concentrer sur un nombre limité de secteurs. En raison du portefeuille de la stratégie précédente et du nouveau programme indicatif d’opérations, la coopération va s’intensifier au cours des prochaines années dans les secteurs stratégiques et structurants pour l’économie nationale incluant, l’agriculture et la gouvernance dans ces secteurs et le secteur privé.
Cependant, tout n’est pas que rose. Lors d’une revue du portefeuille en fin d’année dernière, Racine Kane, le représentant résident de la BAD a déploré certains problèmes qui entravent la bonne exécution des travaux : le démarrage tardif des projets, le retard dans la mobilisation des fonds de contrepartie, la lenteur dans l’exécution des projets régionaux, entre autres.
Mais la performance du portefeuille du secteur public national, jugée satisfaisante avec une note de 3.05 en 2016 sur une échelle de 4 et une tendance haussière ces dernières années permet de renforcer les liens vieux de 45 ans.
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