Redressement économique de la CEMAC: la stratégie révisée
(Cameroon Tribune)Le Comité de politique monétaire s’est réuni hier à Yaoundé en
session extraordinaire et a pris un certain nombre de mesures pour
continuer à redresser la barre.
Hier 22 mai 2017, le comité de politique monétaire (CPM) de la Banque des Etats de l’Afrique centrale
(BEAC) a tenu une session extraordinaire à Yaoundé, sous la présidence de Abbas Mahamat Tolli, gouverneur de la BEAC. Au menu des travaux, les orientations générales de politique monétaire arrêtées en lien avec les perspectives économiques et financières de la sous-région. Ainsi, selon le gouverneur, après avoir constaté qu'en dépit des mesures prises et mises en œuvre, la tendance baissière des réserves de change est encore loin de se retourner, des mesures supplémentaires ont été adoptées, en vue de consolider nos réserves. Elles portent sur le redressement de la situation d’endettement de la CEMAC et le dispositif de l’apport de liquidités en urgence dans la communauté.
Concernant l’endettement, le CPM a décidé de réduire les objectifs budgétaires des Etats, en fonction de leurs différentes situations. Sans les citer nommément, le gouverneur a indiqué que deux pays de la région seront touchés par une baisse de 20 % de leurs objectifs de refinancement. Les autres sont concernés à hauteur de 10% en moyenne, entre autres. « La mise en œuvre de ces mesures devrait permettre de stopper la tendance baissière actuelle des réserves de change de la sous-région et favoriser le rétablissement, à un niveau plus confortable et dans les meilleurs délais, de notre position extérieure », a expliqué Abbas Mahamat Tolli. C’est dire si le train de mesures adopté en mars (relever le taux directeur de la BEAC de 2,45 à 2,95%, geler les plafonds d'avances statutaires aux Etats, maintenir inchangés les objectifs de refinancement des banques) n’ont pas réellement porté de fruits. Toutefois, le gouverneur précise que « les mesures de politique monétaire prises sont complémentaires des efforts d'ajustement budgétaire fournis actuellement par nos Etats membres, dont plusieurs sont en négociations avancées avec le FMI ». Mais déjà ils affirment que les Etats s’ajustent eux-mêmes parce qu’il y a peu de recettes.
Pour ce qui est du dispositif d’apport de liquidité, la BEAC a prévu de fournir, de façon discrétionnaire et exceptionnelle, de l’argent frais à une banque crédible qui, à un moment donné pourrait souffrir d’importantes tensions de liquidité. Ceci « pour préserver à tout moment la stabilité monétaire et financière de la sous-région », a indiqué le gouverneur. Les modalités pratiques de ce dispositif seront finalisées d'ici la fin de 1'année.
Hier 22 mai 2017, le comité de politique monétaire (CPM) de la Banque des Etats de l’Afrique centrale
(BEAC) a tenu une session extraordinaire à Yaoundé, sous la présidence de Abbas Mahamat Tolli, gouverneur de la BEAC. Au menu des travaux, les orientations générales de politique monétaire arrêtées en lien avec les perspectives économiques et financières de la sous-région. Ainsi, selon le gouverneur, après avoir constaté qu'en dépit des mesures prises et mises en œuvre, la tendance baissière des réserves de change est encore loin de se retourner, des mesures supplémentaires ont été adoptées, en vue de consolider nos réserves. Elles portent sur le redressement de la situation d’endettement de la CEMAC et le dispositif de l’apport de liquidités en urgence dans la communauté.
Concernant l’endettement, le CPM a décidé de réduire les objectifs budgétaires des Etats, en fonction de leurs différentes situations. Sans les citer nommément, le gouverneur a indiqué que deux pays de la région seront touchés par une baisse de 20 % de leurs objectifs de refinancement. Les autres sont concernés à hauteur de 10% en moyenne, entre autres. « La mise en œuvre de ces mesures devrait permettre de stopper la tendance baissière actuelle des réserves de change de la sous-région et favoriser le rétablissement, à un niveau plus confortable et dans les meilleurs délais, de notre position extérieure », a expliqué Abbas Mahamat Tolli. C’est dire si le train de mesures adopté en mars (relever le taux directeur de la BEAC de 2,45 à 2,95%, geler les plafonds d'avances statutaires aux Etats, maintenir inchangés les objectifs de refinancement des banques) n’ont pas réellement porté de fruits. Toutefois, le gouverneur précise que « les mesures de politique monétaire prises sont complémentaires des efforts d'ajustement budgétaire fournis actuellement par nos Etats membres, dont plusieurs sont en négociations avancées avec le FMI ». Mais déjà ils affirment que les Etats s’ajustent eux-mêmes parce qu’il y a peu de recettes.
Pour ce qui est du dispositif d’apport de liquidité, la BEAC a prévu de fournir, de façon discrétionnaire et exceptionnelle, de l’argent frais à une banque crédible qui, à un moment donné pourrait souffrir d’importantes tensions de liquidité. Ceci « pour préserver à tout moment la stabilité monétaire et financière de la sous-région », a indiqué le gouverneur. Les modalités pratiques de ce dispositif seront finalisées d'ici la fin de 1'année.
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