Les promoteurs de Sociétés de gardiennage mis en garde

Responsive imageA Douala samedi, ils ont été invités à se conformer à la réglementation d’ici le 16 septembre.
16 septembre 2016. Dans onze jours, cela fera un an que le décret d’application de la loi N°97/021 du 10 septembre 1997 relative aux activités privées de gardiennage, modifiée et complétée par la loi
N°2014/027 du 23 décembre 2014, a été signé par le président de la République. Et avant-hier 3 septembre à Douala, à moins de deux semaines donc de la date- butoir de l’exécution des mesures contenues dans le texte présidentiel et visant à assainir ce secteur d’activités, les promoteurs de sociétés de gardiennage ont eu droit à un atelier de sensibilisation sur la nouvelle réglementation en vigueur. Atelier, 2e étape d’une série de sessions d’information sur le territoire national, encadré par une mission du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (Minatd). 
Il était question pour la mission menée par Alain Salomon Issanda Issanda, directeur des Affaires politiques au Minatd, de répercuter les directives du ministre qui visent à se conformer à ce nouveau cadre juridique, pour un secteur d’activités « très sensible ». Parmi ces directives, on peut citer l’agrément délivré par décret du chef de l’Etat, une autorisation de démarrage effectif obtenue par décision du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le port d’une tenue unique de tous les agents des sociétés privées de gardiennage de couleur jaune vif, l’utilisation des brigades canines désormais soumise à autorisation préalable du Minatd.
Les préfets du Littoral et du Sud-Ouest étaient également conviés à cette rencontre. Ils auront pour mission, après le 16, d’effectuer des descentes sur le terrain et de collecter des données sur le secteur des activités privées de gardiennage : nombre de sociétés, fichier du personnel de ces structures et contrats de travail, conformité des infrastructures, etc. Des informations, à transmettre par procès-verbal avec propositions de sanctions selon le degré de non-conformité, qui devront permettre au Minatd d’avoir des statistiques exactes sur la filière. 
Du côté des promoteurs, on aimerait disposer de plus de temps pour se conformer, comme le sollicite Patrice Bienvenue Oyomo Oyomo de la société Protes Cameroun. Il assure qu’avec plus de trente autres patrons, ça fait plus de huit ans qu’ils attendent la signature d’agrément. Pour rappel, le secteur ne compte que neuf sociétés privées de gardiennage agréées, alors qu’il y en a plus d’une centaine qui exercent au quotidien.
By Rita DIBA, Cameroon Tribune

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