Bois, agro-industrie, hôtellerie: à l’assaut de l’international
La Chambre de commerce, l’Anor et le Bureau de mise à niveau forment les entreprises à l’adaptation.
Les trois filières sélectionnées pour faire connaître à leurs
animateurs la mise à niveau éventuellement requise et les normes applicables dans leurs secteurs représentent un peu plus de 9% du produit intérieur brut (Pib). Ce sont donc des responsables d’entreprises exploitant du bois, des produits agricoles ou offrant des services hôteliers qui ont été réunis à l’occasion de cette formation tenue tout au long de la journée du 31 août 2016 au siège de la Chambre de commerce, de l’industrie, des mines et de l’artisanat à Douala.C’est leur potentiel réuni de croissance économique, de création d’emplois et de richesses qui justifie un tel choix, a expliqué le délégué régional de la Chambre de commerce, Albert Dooh-Collins. Dès lors que l’environnement économique mondial impose des lois nouvelles aux échanges, se mettre à la hauteur de la compétition internationale devient impératif, a-t-il ajouté. La nouveauté de l’accord de partenariat économique, signé par le Cameroun avec l’Union européenne et entré en vigueur le 4 août dernier, constitue à cet égard une balise indicatrice pertinente.
Pour vendre à l’Europe et s’installer sur de nouveaux marchés, renchérira le directeur du Bureau de mise à niveau des entreprises, Chantal Elombat, il faut partir à point. C’est-à-dire maintenant, sûrs de ce que les pouvoirs publics ont tracé le cadre dans lequel les entreprises peuvent apprendre et se préparer au grand affrontement mondial. L’atelier, en l’espèce, a établi aussi bien un état des règles fourni par l’Agence des normes et de la qualité et fait connaître les stratégies que pourraient choisir les bénéficiaires pour tirer leur épingle du jeu. Une offre gratuite et urgente qui laisse toutefois la possibilité à chacun d’opérer le choix de se faire accompagner ou non.
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