Energie renouvelable: des investisseurs scrutent le Cameroun
Par Sorèle GUEBEDIANG à BESSONG, Cameroon Tribune du 25/03/2013
Ils ont discuté des possibilités d’implanter l’éolien et le solaire avec Laurent Serge Etoundi Ngoa samedi.
C’est à
travers une démonstration des lampes électriques indépendantes de
toutes dimensions économisant l’énergie électrique de 3 à 20 watts que
Miltcheff, Pdg du groupe Diffuselec dans la région Rhône-Alpes en
France, a entretenu les représentants du patronat et les opérateurs
économiques camerounais samedi dernier à Yaoundé. Cette rencontre a fait
suite à l’audience accordée le même jour par le ministre des Petites et
moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat
(Minpmeesa), Laurent Serge Etoundi Ngoa au président de la confédération
générale des Pme de Rhône-Alpes (CGPME), François Turcas .
Au
cours de cette rencontre, il ressort que les entreprises françaises sont
prêtes à investir au Cameroun. « Ce sont des sociétés capables
d’apporter des solutions révolutionnaires à la fois sur les énergies
renouvelables et sur les emballages plastiques. Grâce à elles, vous
ferez non seulement un saut en technicité et en produit, mais aussi,
rayonnerez sur l’ensemble de la zone africaine qui, aujourd’hui est
évaluée à 400 millions d’habitants », a déclaré François Turcas au
sortir de l’audience. Ainsi, sont proposés aux entreprises
camerounaises, des produits technologiques de hautes performances dans
l’éolien, le photovoltaïque, la production de l’eau grâce à l’humidité
de l’air, l’électricité indépendante par quartier et bien-sûr, des
emballages plastiques modernes dégradables qui, au bout d’un an, se
transforment en poussière. Le groupe Diffuselec se propose de former les
Camerounais à travers la mise sur pied d’un centre de formation à ces
nouvelles technologies et de permettre à toutes les localités de
produire l’électricité et de conserver leur denrées alimentaires en
congelant par exemple du poisson avec du solaire. « Nous sommes prêts à
apporter des financements allant de un à cinq millions d’euros par
projet avec une garantie », a ajouté M. Miltcheff.
Pour
Laurent Serge Etoundi Ngoa, cette rencontre avec les investisseurs
français s’inscrit dans le cadre de la récente visite de travail du
président de la République, Paul Biya, en France. « Ils sont venus avec
dans leurs bagages, des projets qui peuvent s’exprimer dès la semaine
prochaine. A nos opérateurs de saisir la main qui leur est tendue. Le
gouvernement est là pour faciliter les choses », a conclu le ministre.
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