Le gouvernement camerounais a adopté l’orientation budgétaire 2020-2022 à soumettre au parlement
(Investir
au Cameroun) - Au cours du conseil de cabinet présidé par le Premier
ministre, Joseph Dion Ngute, le 3 juillet à Yaoundé, le gouvernement a
adopté le Document de programmation économique et budgétaire pour la
période 2020-2022. Ledit document sera ensuite soumis au parlement en
vue du débat d’orientation budgétaire (DOB).
Selon
le ministre des Finances, Louis Paul Motaze (photo), ce DOB offre
l’opportunité au parlement et au gouvernement de mieux contribuer à la
définition du cadre macro-économique et budgétaire. Mais, surtout, ledit
document permet de débattre chaque année,
en amont de l’examen de la
loi des finances, des conditions, outils et moyens qui garantissent la
soutenabilité à moyen terme des finances publiques.
Évoquant
ensuite les perspectives budgétaires sur la base desquelles se dégage
le profil de la loi de finances de l’exercice 2020, le ministre des
Finances a fait savoir que la politique du gouvernement en matière des
finances publiques pour la période 2020-2022 sera articulée autour de
trois principaux piliers. Il s’agit de la réduction du déficit
budgétaire, la maîtrise de l’endettement et le renforcement des réserves
de change à la banque centrale.
Dans
ce sens, le déficit budgétaire global devrait passer de 2,5 % du
produit intérieur brut (PIB) en 2018 à 2 % en 2019, pour s’établir à
1,5 % du PIB de 2020 à 2022. La consolidation des finances publiques,
quant à elles, sera soutenue par une mobilisation accrue des recettes
internes non pétrolières, l’optimisation des dépenses et le maintien de
la dette publique intérieure et extérieure sur une trajectoire
soutenable.
Louis Paul Motaze s’est enfin appesanti sur les mesures préconisées
pour améliorer la qualité de la dépense publique. Il a insisté sur la
maîtrise des consommations courantes de l’État (eau, électricité,
téléphone et loyer) et des subventions accordées aux établissements
publics ; la rationalisation des contributions versées aux organisations
internationales. Sans oublier la réforme des comptes d’affectation
spéciale dans le but d’accroître leurs performances.
S.A
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