Port en eau profonde de Kribi: les premiers navires sont visibles

Par Rostand ESSOMBA, Cameroon Tribune
port-en-eau-profond-kribiLes contrats avec les partenaires sont prêts et devraient être signés dans les prochains jours.
Juste quelques documents administratifs à parapher et le port en eau profonde de Kribi sera opérationnel. A ce jour, la phase I des travaux est achevée. Toutes les installations et ouvrages notamment les aires de stockage, les bâtiments de service, les balises de signalisation
dont les caractéristiques respectent les normes établies par l’Association internationale de signalisation maritime (AISM) et les autres appareils devant permettre le bon fonctionnement du trafic sont disponibles et prêts à être utilisés. Le terminal polyvalent d’une capacité d’accueil de 1,2 million de tonnes de marchandises par an et le terminal à conteneurs d’une longueur de quai de 350 mètres avec une aire de stockage de 14 hectares pouvant manipuler en régime normal 300 000 Twenty equivalent unit (TEU) par an, sont dotés chacun d’équipements aménagés. Pour un départ, le port en eau profonde de Kribi fonctionnera avec deux portiques de quai sur rail de type STSG pour les opérations de chargement et de déchargement. Ces appareils de très haute technologie, d’après les experts, sont capables de faire 20 à 30 mouvements par heure.
Le port de Kribi devrait être opérationnel avant la fin de cette année 2016. Si la date exacte n’est pas donnée, l’on confirme que les contrats avec les partenaires sont prêts et devraient être signés dans les prochains jours. Le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, Louis Paul Motaze, en sa qualité de président du Comité de pilotage et de suivi du projet de réalisation du complexe industrialo-portuaire de Kribi, était sur le site vendredi dernier. Accompagné des partenaires belges et quelques membres du gouvernement, Louis Paul Motaze est venu à Kribi s’enquérir de l’état d’avancement du projet. « Maintenant que la phase I est terminée, nous allons lancer les travaux de la phase II. Le partenaire a déjà donné son accord de financement », fait savoir le MINEPAT. L’on retient que la première phase a coûté plus ou moins 245 milliards de F et qu’elle va générer 2000 emplois directs et 2000 emplois indirects.
A l’horizon 2035 – 2040, il comptera une vingtaine de terminaux. Les travaux de la phase II vont durer trois ans.

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